Date de parution : septembre 2015.
Auteur : Robyn Cadwallader.
Editeur : Denoël.
Pages : 392.
Je remercie Clélia qui m’a conseillé et envoyé ce livre au résumé plutôt déroutant car il change de mes habitudes de lecture. De fait, il s’agit d’un roman qui comporte un intérêt historique puisque nous plongeons dans le passé lointain du XIIIe siècle. Cette immersion dans le passé est d’ailleurs suggérée par la couverture originale qui, grâce à son motif craquelé, rappelle une peinture ancienne.
J’ai apprécié suivre Sarah, une femme retirée du monde, qui pose non seulement des interrogations spirituelles et psychologiques mais aussi des questions très modernes. En effet, elle a décidé s’isoler pour se protéger du monde extérieur, de ses maux et de ses vices. Mais arrivera-t-elle vraiment à y échapper ? Son enfermement va-t-il lui être d’une aide précieuse ?
Le point fort de ce roman est évidemment cette héroïne forte et pleine de volonté qui veut faire changer les choses. Son tourment intérieur a su conquérir mon esprit puisqu’elle pose des questions sur des sujets actuels comme l’égalité et plus précisément la condition féminine. J’ai donc aimé le sens de cette histoire qui ne se contente pas d’être une simple fiction. Elle peut être considérée comme un essai ou encore un témoignage sur l’évolution des mentalités.
Bien entendu, ce livre pourrait ne pas plaire à tout le monde car il y a assez peu d’actions et un contexte religieux et spirituel. Il est quand même question d’une femme recluse qui, en s’accrochant aux images saintes, prie ou chante pour des icônes. Les notions de pêchés, de tentations ou encore de confessions sont aussi abordées, notamment grâce à d’autres personnages que sont les deux servantes et le confesseur de Sarah. Le tout est de comprendre les origines d’un tel choix et donc d’approfondir la psychologie du protagoniste.
Phebusa
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