Date de parution : 19 novembre 2015.
Auteur : Victor Dixen.
Editeur : Collection R.
Pages : 490.
Ils sont les douze pionniers du programme Genesis. Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées. En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.
ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS
Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour. Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger. En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.
MEME SI LES SOUVENIRS TOURNENT AU SUPPLICE, IL EST TROP TARD POUR OUBLIER.
Tout d’abord, je remercie la collection R et Victor Dixen pour m’avoir envoyé ce deuxième tome qui faisait partie des sorties littéraires que j’attendais le plus durant cette année 2015. J’ai d’ailleurs apprécié que cette suite paraisse seulement quelques mois après le premier tome, car l’auteur nous avait laissé sur un terrible cliffhanger…
J’ai retrouvé avec grand plaisir les personnages que j’avais laissés en suspens. De fait, avoir ce livre entre mes mains, c’était comme récupérer la télécommande me permettant de regarder mon émission préférée de téléréalité. Et c’est le cas puisque je vous rappelle que dans ce roman, 6 garçons et 6 filles sont envoyés dans un vaisseau spatial pour coloniser Mars. Les amourettes et les crêpages de chignon sont au rendez-vous !
Tous les éléments qui m’ont plu dans le premier tome étaient encore présents : nous suivons plusieurs histoires enchevêtrées, de sorte à nous balancer entre la Terre et Mars. Nous avions vite compris dans le premier tome que les organisateurs de cette mission spatiale n’avaient pas les mains blanches, mais il se pourrait que de précieux alliés rejoignent la partie pour aider nos spationautes. Et à partir de là, tout va se corser !
De plus, j’ai apprécié retrouver les schémas expliquant des protocoles ou des structures complexes. Cela conçoit la particularité de l’écriture de Victor Dixen : dans Animale, nous avons beaucoup de références culturelles, ici dans Phobos, des explications scientifiques, et pourtant, dans les deux cas, ce ne sont pas des livres barbants qui s’adressent à une certaine élite. Au contraire, c’est une histoire riche et complexe qui se lit d’une seule traite.
Par ailleurs, nos voyageurs se retrouvent confrontés à un problème important qui impose une course contre la montre. J’ai frémi plus d’une fois pour l’un des protagonistes car lorsque l’on croit savoir où l’auteur nous emmène, on change carrément de dimension. A chaque page tournée, des rebondissements surgissent et des problèmes se posent. En fait, lire Phobos, c’est prendre un ascenseur émotionnel en plein visage !
Ensuite, dans ma chronique du premier tome, j’avais noté que cette histoire se livrerait à nous en deux tomes… Alors imaginez quelle a été ma surprise lorsque j’ai découvert qu’il y aurait un troisième tome de Phobos ! Je l’ai senti venir lorsque, arrivée à la moitié du tome, j’ai bien compris que le nœud de l’intrigue ne pourrait pas se desserrer en si peu de pages.
Mais ce n’est pas une raison pour nous laisser face à une fin si cruelle qui m’a chamboulée ! J’ai dû relire trois fois la dernière page pour être sûre d’avoir compris, et encore, je ne suis pas sûre que ce soit le cas. C’est tellement inattendu. Zut, zut, zut ! On peut dire qu’avec Phobos, j’ai appris à devenir… phobique des fins de romans. Il est évident que plus d’un lecteur sera choqué par cette fin.
Phebusa
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