Date de parution : 2012 (2014 en poche).
Auteure : Bertrand Puard.
Editeur : Hachette.
Pages : 360.
Quatre adolescents, Ilsa, Mathilde, Émile et Zacharie. Leurs parents ont été assassinés parce qu’ils en savaient trop. En face de leurs noms, sur un rapport secret, la plus haute autorité de l’État a inscrit : « À traiter ». Eux ont échappé à la mort et n’ont plus d’existence légale. Condamnés à changer de nom et d’identité, ce sont des morts vivants en quelque sorte. Leur ange gardien : Nicolas Mandragore, ancien directeur de l’Institut médico-légal de Paris. Un personnage bien mystérieux dont on ne sait rien. À eux quatre, ces adolescents vont tout faire pour lutter contre une société où seule la loi du plus puissant compte. Ils chercheront à rétablir la vérité sur des affaires trop vite classées par les autorités. Pour que les coupables soient châtiés. Et pour qu’il n’y ait plus jamais d’autres personnes supprimées au nom d’intérêts plus que controversés. Ils sont les Effacés.
Dans ce premier tome, l’objectif est de sauver la France et le monde d’une maladie mortelle, qu’un directeur de laboratoire fou veut lancer dans le but de vendre le vaccin très cher… Donc, l’histoire est sur fond de justice et de morale qui est importante dans les livres jeunesse.
Les personnages sont intéressants, ils ont chacun leur personnalité et leur part de mystère. D’ailleurs, ils gagneront à être développés dans les prochains tomes. Le personnage principal nommé Neil – car, oui, le résumé parle de quatre adolescents mais ils sont cinq, en fait – vient de perdre sa mère. C’est un personnage touchant, mais surtout fort et plein de ressources, et qui n’a plus rien à perdre. Il va rapidement se lier d’amitié avec ses compagnons. Je me dois aussi d’évoquer le grand méchant de cette histoire qui, dans sa mégalomanie, m’a fait sourire plus d’une fois…
Alors effectivement, l’histoire est parfois un peu prévisible et peut manquer de crédibilité par endroits, notamment sur certaines coïncidences ou sur le personnage de Mandragore, qui paraît avoir des capacités infinies, mais c’est une lecture jeunesse. On a de l’action, une écriture fluide et efficace, alors que demander de plus ?
Phebusa
– La saga compte 6 tomes.
– Le book trailer.
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