Date de parution : 8 octobre 2014.
Auteure : Rawia Arroum.
Editeur : Hachette Black Moon.
Pages : 320.
Depuis l’Éradication, le monde est gouverné par les femmes et pour les femmes uniquement. Les hommes n’ont plus le droit de cité. Tous sont bannis, ou bien traqués et placés en détention pour assurer leur seule fonction : la reproduction. Ensuite, systématiquement, ils sont éliminés. Comme toutes les jeunes filles de son âge, Lyra s’entraîne dur pour être capable d’affronter et de maîtriser les mâles qui rôdent encore. Jusqu’au jour où elle doit rencontrer un homme pour procréer à son tour…
Tout d’abord, je remercie Hachette et Mateïa pour ce service-presse. Le début de ce roman, qui était disponible lors du tremplin d’écriture organisé par Black Moon, m’avait beaucoup intriguée. Depuis le temps que je voulais le lire, c’est chose faite ! J’en ressors avec une bonne impression globale, même si je m’attendais à mieux.
Le thème abordé par le livre est intéressant et original. Nous sommes dans un monde féministe, dans lequel ce sont les femmes qui gouvernent. Les hommes ne sont que de passage en tant que géniteurs.
Lyra est une jeune fille attachante dont l’évolution saura ravir le lecteur. Cet être endoctriné par la société féminine va connaître une nouvelle approche de l’humain, en l’occurrence de l’homme, qui est détesté et « interdit ». En effet, la rencontre avec un garçon va tout bouleverser…
De fait, Loan est un personnage intriguant dont je suis cependant restée assez distante. Certaines de ses réactions manquent de crédibilité. Néanmoins, c’est grâce à ce personnage que l’héroïne évolue et nous conduit à réfléchir. Une fois le livre refermé, on en conclut que les femmes et les hommes ont besoin les uns des autres. Il ne faut pas exclure l’un des deux sexes.
A première vue, l’univers semble bien ficelé. J’ai été agréablement surprise de constater que l’auteure dévoile rapidement l’ensemble de son univers, et pas seulement une situation locale. Tout semble bien penser même si certaines solutions choisissent la facilité pour remédier à certaines fragilités qui avaient l’apparence d’incohérences.
Enfin, je me dois de faire un bref commentaire sur la fin : elle est tout simplement à couper le souffle ! C’est une conclusion à la fois géniale et révoltante, ce qui nous amène justement à agir par rapport au message que diffuse ce livre.
Phebusa
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