Date de parution : 03 avril 2014.
Auteure : Maïa Brami.
Editeur : Nathan.
Pages : 293.
Je remercie les éditions Nathan pour cet envoi. Je n’étais pas trop tentée par ce livre jeunesse, même si la couverture est plutôt sympathique. En fin de compte, j’ai passé un bon moment avec cette lecture, qui est en fait idéale pour la détente mais surtout pour les plus jeunes.
Tout d’abord, il faut savoir que la dimension épistolaire de ce livre est importante : l’héroïne, nommée Nora, correspond avec son voisin Rodrigue. On se prend vite au jeu des lettres, les échanges sont intéressants et mes peurs quant à une histoire d’amour banale se sont vite estompées.
J’ai notamment apprécié la typographie, chaque correspondant ayant une police d’écriture particulière. L’esthétique ne s’arrête pas là puisque nous avons aussi le droit à un (joli ?) crapaud en bas de page à chaque début de chapitre.
Je n’ai pas spécialement accroché au personnage de Nora qui n’est pas trop approfondi et qui devient vite ennuyant, surtout au cœur de roman où le scénario semble un peu stagner. Aussi, j’espérais avoir un peu plus concernant la fin de ce roman. Néanmoins, on comprend vite ce personnage complexé qui se réfugie dans l’écriture.
Enfin, même si je conseille davantage ce roman à un jeune public, il n’empêche qu’il peut aussi se destiner aux adultes. En effet, il y a quelques références culturelles – Ava Gardner, l’idole de l’héroïne, ou encore Les Liaisons dangereuses, roman épistolaire par excellence. Mais surtout, le dispositif épistolaire emploie un langage assez soutenu, loin du registre que l’on pourrait imaginer pour nos deux jeunes adolescents, Nora étant en 3ème et Rodrigue en 1ère.
Phebusa
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