Date de parution : Février 2016.
Auteure : Anna McPartlin.
Editeur : Le Cherche Midi.
Pages : 454.
On sait dès le début de l’histoire qu’il va être question des neuf derniers jours de Rabbit qui est en maison de repos pour des soins palliatifs, puisqu’elle est en train de mourir d’un cancer. Comme on peut l’imaginer, de la famille lui rend régulièrement visite. Ce sont les membres de la famille qui vont constituer l’histoire.
Grâce à ces souvenirs, on va en apprendre plus sur Rabbit mais aussi sur sa fille Juliet qu’elle va laisser à l’âge de douze ans. Cette femme forte, qui se bat pour vivre, écrit même des articles dans un blog pour raconter ce qu’il se passe. Aussi, quelques passages sur la religion nous apprennent que l’héroïne est athée. Sa famille catholique aimerait croire à un miracle et se demande s’il y a un espoir pour elle après la mort… Ainsi, la narration est riche car elle sait mêler plusieurs points de vue et plusieurs sujets existentiels.
C’est un roman qui soulève de nombreuses questions : qu’est-ce que va devenir Juliet ? Comment réagir face à la mort ? Comment l’accepter et faire son deuil ? Comment continuer à vivre malgré tout ? Parce que ce livre ne raconte pas seulement l’agonie de Rabbit. Il parle davantage de la vie qui l’entoure et de la vie qui continue.
J’ai été très émue par cette histoire. C’est le genre de livre qui vous correspondra si vous recherchez des émotions, de la simplicité et un récit sur la vie. Ce n’est pas un roman d’action à proprement dit ni de suspense. J’ai été à la fois impatiente et fébrile de voir défiler les neufs grands chapitres et donc les neufs jours car un terrible compte à rebours est engagé…
Phebusa
Laisser un commentaire