Phebusa

Je suis une Sims, affiliée à Serpentard, et je partage mes chroniques littéraires par ici.
Entre deux biberons et des corrections de copies, je vous embarque dans mon univers littéraire, avec un petit faible pour tout ce qui est SFFF !

Celles de la rivière

img-Celles-de-la-rivièreDate de parution : novembre 2015.

Auteure : Valerie Geary.

Editeur : Harlequin (Mosaïc).

Pages : 400.

La femme qu’emporte la rivière Crooked flotte entre deux eaux. Sur la rive, deux fillettes qui jouent dans l’après-midi ensoleillé. Elles sont les premières à découvrir le corps et, soudain, leurs jeux cessent. Leur enfance bascule dans la dureté du monde des adultes. La veille, leur père les a laissées seules suffisamment longtemps pour qu’elles puissent le croire coupable de meurtre. Pour ne pas le perdre, comme elles ont perdu leur mère quelques semaines auparavant, elles décident de mentir sur son emploi du temps… et resserrent bien malgré elles les mailles du soupçon autour de lui, le livrant en pâture à une petite ville dont les préjugés et les rancunes lui laissent peu de chances…

bonne lecture
Une bonne lecture

Tout d’abord, je remercie Babelio et les éditions Harlequin pour cette belle découverte, qui ne fait pourtant pas partie de mes genres de prédilection. J’ai eu envie de tenter car j’essaie de diversifier mes lectures. La bonne surprise a été de découvrir que l’intrigue propose une enquête policière teintée d’une petite dose de fantastique.

Dès le début, on est happé par l’intrigue qui se découpe en chapitres courts mêlant le point de vue de deux jeunes sœurs : Ollie et Sam. Cette dernière est débrouillarde et courageuse : elle va essayer de dévoiler les secrets familiaux puisque son père est accusé du meurtre d’une jeune femme. Ollie, quant à elle, est un personnage intrigant car elle ne parle pas et voit des choses étranges. Je n’en dis pas plus sur ce dernier point pour vous laisser un peu de suspense.

On se prend vite d’affection pour ces deux petites dont la mère est décédée ainsi que pour leur père, surnommé Ours car il vit dans un tipi loin de la civilisation. D’ailleurs, revient souvent l’image de la ruche et des abeilles qui apporte une certaine sensibilité. L’enquête permet de comprendre son choix de vie, mais l’intérêt pour les personnages s’arrête là car les personnages secondaires sont caricaturaux et peu développés.

Néanmoins, la fin m’a quelque peu déçue car je m’attendais à bien mieux et surtout car on voit vite ce qui cloche. Il manque donc le petit plus qui aurait pu en faire une excellente lecture, et non une lecture qui a un goût d’inachevé. De plus, un épilogue n’aurait pas été de trop pour connaître l’avenir de certains personnages.

En bref, ce polar propose une intrigue bien ficelée avec une touche de fantastique. J’ai surtout adoré l’atmosphère et l’écriture qui oscille entre poésie et drame. Cependant, si la construction du livre vaut le détour, la résolution du crime est décevante.

Phebusa

 


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