Date de parution : 2013.
Auteure : Agnès Martin-Lugand.
Editeur : Michel Lafon.
Pages : 253.
Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
Dès le début, on est plongé dans le thème difficile du deuil car on revit l’hospitalisation et la mort des proches de Diane. Celle-ci va devoir progressivement se reconstruire, et pour cela, elle se rend en Irlande. Changer d’environnement lui permet de mieux se retrouver et de voir que le monde existe encore autour d’elle.
J’ai apprécié suivre l’évolution de Diane qui est un personnage attachant. Elle va faire de nouvelles rencontres et se lancer dans une amourette prévisible. Je n’ai pas particulièrement accroché à cet homme désagréable. De plus, leur relation frôle les clichés !
Même si le thème abordé est intéressant, j’ai ressenti un goût d’inachevé. De fait, les personnages secondaires sont malheureusement trop peu exploités et la fin est beaucoup trop rapide. Néanmoins, elle a un côté quelque peu réaliste et elle échappe au cliché : ouf !
Heureusement, l’écriture de l’auteure est agréable. C’est un livre qui se dévore en quelques heures ! Par contre, je n’ai pas trop compris le titre du livre, je trouve que c’est un peu tiré par les cheveux. On pourrait facilement s’attendre à autre chose, telle une action qui tourne autour d’un café littéraire, et ainsi être déçu…
Phebusa
– La suite de ce tome vient de paraître sous le titre La Vie est facile, ne t’inquiète pas.
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