Titre : Le Tatoueur d’Auschwitz.
Date de parution : 16 mai 2018.
Auteure : Heather Morris.
Editeur : City.
Pages : 388.
Il faut également savoir que Ludwig Eisenberg, surnommé Lale, a vécu avec son secret pendant plus de 50 ans et ne l’a dévoilé qu’après la mort de sa femme, craignant qu’on ne l’accuse d’avoir collaboré. Pour écrire ce livre, Heather Morris l’a rencontré à plusieurs reprises pendant trois ans.
Ainsi, j’ai apprécié le personnage de Lale qui doit jouer sur deux tableaux : il doit plaire aux SS mais essaie aussi d’améliorer le quotidien de ses semblables et de protéger Gita. C’est une histoire touchante qui se déroule dans un contexte inhumain qui fait froid dans le dos. Ce paradoxe rend l’histoire d’autant plus passionnante à suivre !
De fait, il est question de l’individu en tant que tel au sein d’un troupeau traité de façon cruelle. Par exemple, Lale veut que Gita lui dise qui elle est avant de sortir d’ici. Cette promesse montre cette idée d’espoir, cet amour salvateur et cette capacité à voir un lendemain au sein de l’Enfer.
En effet, la monstruosité est aussi présente car chacun d’entre eux va côtoyer la mort à plusieurs reprises, notamment suite à la rencontre du terrible docteur Mengele qui a lui aussi existé. C’est un criminel de guerre qui a réalisé diverses expérimentations « médicales » meurtrières sur des nombreux détenus, notamment sur les jumeaux.
Phebusa
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