Phebusa

Je suis une Sims, affiliée à Serpentard, et je partage mes chroniques littéraires par ici.
Entre deux biberons et des corrections de copies, je vous embarque dans mon univers littéraire, avec un petit faible pour tout ce qui est SFFF !

La Nuit n’est jamais complète

Titre : La Nuit n’est jamais complète.

Date de parution : 03 mars 2016.

Auteur : Niko Tackian.

Editeur : Scrineo.

Pages : 320.

La route à perte de vue au milieu d’un désert de rocaille. Arielle et Jimmy parcourent le bitume au volant de leur vieille Ford. Mais quand le père et la fille tombent sur un barrage de police et sont obligés de passer la nuit sur place tout dérape… Ils se réveillent seuls, abandonnés, naufragés de l’asphalte. A quelques kilomètres de là, deux immenses tours métalliques se dressent, cadavres rongés par la rouille et le temps. Quelques maisons en tôles froissé se serrent pour se protéger du vent. Cette ancienne mine sera leur refuge. Ou leur pire cauchemar…
Mais ce voyage au cœur des ténèbres est-il vraiment un hasard ?

bonne lecture
Une bonne lecture

Tout d’abord, je remercie les éditions Scrineo qui m’ont permis de découvrir un nouveau thriller. J’ai eu le plaisir de lire ce livre en lecture commune avec Johanna et Maélis.

Avec La Nuit n’est jamais complète, je me suis rapidement retrouvée dans un monde proche de l’apocalypse avec seulement quelques personnages qui ne savent pas ce qu’il leur arrive. Un désert les entoure puis des accidents surviennent et des soupçons commencent à pointer leur nez… Je vous avoue avoir dévoré le livre en deux soirées tellement le rythme était prenant !

A partir de là, j’ai mené l’enquête et fait différentes hypothèses : sont-ils manipulés ? Ce roman est-il un cousin des Dix Petits Nègres dans lequel on devrait retrouver le tueur parmi eux ? Y a-t-il un personnage qui ment ou qui délire ? Est-ce la fin du monde ? Que se passe-t-il dans le reste du monde ?

Malheureusement, j’ai vite compris – au bout de 70 pages – ce qu’il se passait. Les ficelles de l’intrigue sont très bien ficelées mais ressortent un peu du déjà-vu. J’ai notamment été influencée par un jeu PS4 auquel je joue de temps en temps. De fait, beaucoup d’éléments de l’intrigue sont semblables à ceux de ce roman.

Mais j’ai adoré l’ambiance ! Il est question de sang, d’ombres et de fantômes. J’ai retenu mon souffle pour les personnages qui sont au milieu de nulle part, à portée de multiples dangers. Par contre, un passage est particulièrement dur à supporter. J’ai trouvé dommage qu’il ne soit pas davantage exploité au niveau du sens et des symboles qu’il délivre. On aurait presque l’impression que ce passage sert seulement à affoler le lecteur…

Il existe une touche de fantastique assez surprenante mais qui ne domine pas le texte, puisqu’il s’agit avant tout d’un thriller psychologique. J’ai apprécié suivre le duo composé par le père et sa fille. Ce sont des personnages attachants dont on découvre petit à petit l’histoire.

Quant à la fin, même si j’en avais déjà tiré quelques ficelles, je l’ai trouvée très bien construite et intéressante. En soi, elle n’a rien d’extraordinaire, mais le concept sur lequel elle est basée est très bien pensé. Je ne peux néanmoins pas en dire plus au risque de tout dévoiler…

En bref, j’ai dévoré ce thriller psychologique qui est finement construit malgré des éléments assez classiques. N’hésitez pas à rejoindre ces personnages sur une route désertique où règnent mille dangers… 

Phebusa


Une réponse à “La Nuit n’est jamais complète”

  1. Avatar de May

    Je serais curieuse de connaître le jeu auquel te fait penser le livre !
    J’ai aussi été un peu déçue par la simplicité du dénouement. Mais bon, ça se lit bien quand même

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