Date de parution : mars 2012 (BM) et février 2014 (LDP).
Auteure : John Marsden.
Editeur : Hachette Black Moon.
Pages : 367.
Ce jour-là, ils sont partis à sept. Sept copains, garçons et filles, amateurs de randonnée. But de la balade :Hell, l’enfer, un lieu sauvage et inexploré sur lequel court une étrange légende.
A leur retour, ils découvrent un monde de désolation, comme si le temps s’était arrêté. L’enfer est devenu réalité. Désormais, ils vont devoir trouver en eux la force d’affronter le chaos absolu.
Rien ne les y avait préparés…
Je tiens tout d’abord à remercier William et les éditions Black Moon pour l’envoi de ce roman. Je l’ai choisi car c’est une dystopie, un genre que j’apprécie particulièrement, notamment grâce à Enclave, paru chez la même maison d’édition. Ce n’est pas la couverture qui m’a attirée car je la trouve plutôt banale.
Il faut aussi savoir que ce roman a été initialement écrit en 1993, et que c’est donc un roman précurseur dans le domaine de la dystopie.
En fin de compte, j’ai bien apprécié ce roman, même si je m’attendais à une histoire plus centrée sur l’action. En réalité, c’est l’amitié et la romance qui ont la place principale. L’intrigue raconte l’histoire de sept jeunes qui, de retour d’une randonnée, retrouvent leur ville et leur région envahies. Ils vont donc devoir comprendre ce qu’il s’est passé et se serrer les coudes pour survivre…
J’ai aimé suivre l’évolution de ces sept protagonistes qui vont grandir dans cette aventure, chacun à leur façon, et s’affirmer pour devenir des adultes. Ils vont aussi connaître de nombreuses émotions : la peur, le stress, mais également l’amitié, l’amour… C’est une aventure enrichissante !
Par ailleurs, l’histoire prend la forme d’une mise en abyme, car c’est Ellie – le personnage principal – qui écrit le roman. On n’a donc pas plus d’informations que les personnages à propos de l’invasion et de l’identité des envahisseurs. On est donc dans le noir complet : on ne sait rien sur les envahisseurs ou le conflit, mais cela ne m’a pas trop dérangée car cela permet de se poser les même questions que les personnages. J’espère juste que l’on en apprendra plus dans les prochains tomes !
J’ai aussi aimé la plume de l’auteur, capable de décrire l’atmosphère de la ville, ainsi que le stress ressenti par les personnages. Je regrette juste que l’histoire prenne un peu de temps à rentrer dans le vif du sujet, surtout que l’on sait grâce à la quatrième de couverture ce qu’il se passe (comme souvent *ahem*).
Enfin, bien qu’il y ait pour moi quelques incohérences, certes mineures, elles ne m’ont pas gênée dans ma lecture.
Phebusa
– La saga compte 7 tomes.
– La couverture en grand format :
– Official Trailer :
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