Phebusa

Je suis une Sims, affiliée à Serpentard, et je partage mes chroniques littéraires par ici.
Entre deux biberons et des corrections de copies, je vous embarque dans mon univers littéraire, avec un petit faible pour tout ce qui est SFFF !

L’Eté des pas perdus

lete des pas perdusDate de parution : 13 mai 2015.

Auteure : Rachel Hausfater.

Editeur : Flammarion collection Tribal.

Pages : 132.

Depuis quelques temps, le grand-père de Madeleine perd un peu la mémoire et semble revivre sa jeunesse, confondant parfois sa petite-fille avec sa propre soeur. La jeune fille, sachant qu’il est malade, décide de repartir avec lui dans son village natal de Normandie, où il replonge rapidement dans ses souvenirs d’enfance, revivant même le débarquement de juin 1944.
Panda excellente lecture
Une excellente lecture

Tout d’abord, je remercie les éditions Flammarion pour m’avoir permis de découvrir ce livre qui appartient à la collection Tribal (dès 12 ans). C’est une petite histoire que j’ai dévorée en une journée !

Ce livre m’avait interpelée car il propose une réflexion autour d’un sujet d’actualité. Si le nom de la maladie n’est pas clairement cité, on comprend vite que le grand-père de Madeleine, la jeune narratrice, souffre de troubles de mémoire liés à la maladie d’Alzheimer.

J’ai apprécié la relation qui se construit entre cette petite-fille et son « Gramps ». Madeleine se sent délaissée par ses parents donc son papy est tout pour elle. Mais il est malade. Va-t-elle réagir en conséquence ou va-t-elle, elle aussi, être dans le déni face à la maladie ?

C’est un récit émouvant car, durant ses moments de lucidité, Grégoire, le papy de Madeleine, lui déclare qu’il va lui donner tous ses souvenirs pour qu’ils vivent toujours en elle. Ainsi, ils vont voyager en Normandie dans son village natal où il a connu le Débarquement. J’ai eu l’impression d’y être moi aussi car, étant normande, je connaissais les noms des villes cités.

Enfin, c’est un roman qui se lit très vite car l’écriture est fine et précise, proche de l’oral et parfois même poétique : Rachel Hausfater sait user des rimes intérieures avec délicatesse… De plus, les chapitres font deux à trois pages. Et si le ton de l’histoire est triste, il y a beaucoup d’humour entre ces pages et la fin n’est pas vraiment racontée mais suggérée. Et quelle fin bien mystérieuse !

En bref, j’ai beaucoup aimé cette histoire qui raconte la relation entre une petite-fille et son grand-père, dont la relation va être mise à mal par la maladie d’Alzheimer. C’est un livre destiné à la jeunesse : l’écriture est simple, les chapitres sont courts, l’humour est présent mais la réflexion proposée est bien amenée et profonde !

Phebusa

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