Date de parution : 25 septembre 2014.
Auteure : Anne-Laure Bondoux.
Editeur : Gallimard Jeunesse.
Pages : 298.
Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires. Une époque nouvelle commença. Sans rêve, sans désir.
Nous ne vivions plus qu’à moitié, lorsque Bo entra, un matin d’hiver, dans la salle des machines. »
Folle amoureuse de Bo, l’étranger, Hama est contrainte de fuir avec lui. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Leur amour survivra-t-il à cette épreuve ? Parviendront-ils un jour à trouver leur place dans ce monde ?
C’est avec plaisir que j’ai découvert Anne-Laure Bondoux et son nouveau roman Tant que nous sommes vivants, grâce à Gallimard jeunesse que je remercie. La couverture du livre est au premier abord originale, et je peux maintenant vous dire qu’elle reflète l’histoire, plus précisément l’idée que la vie est un cheminement. C’est un roman qui m’a touchée, c’est un beau moment de vie !
L’intrigue relate l’histoire de Bo et Hama, un jeune couple, qui vivent dans une ville où une usine va chambouler leur vie et va les obliger à fuir. Mais où aller ? Que faire ? C’est avec beaucoup de subtilité que l’auteure décrit la vie de cette famille qui est à plusieurs reprises bouleversée, aussi bien par des événements heureux que tristes, mais aussi par des actes parfois surnaturels.
J’ai apprécié les personnages, qui sont profondément humains, dotés de défauts mais aussi de grandes qualités. Par exemple, Bo a de l’amour à donner, mais il reste avant tout un forgeron qui porte en lui une grande culpabilité. Hama, quant à elle, va subir une grande perte, mais cela ne l’empêchera pas d’aimer encore. Il y a également ceux que j’appellerai les « habitants de la grotte », qui sont emplis de sagesse et vont apprendre beaucoup de choses à nos personnages. Ce sont néanmoins des personnages un peu caricaturaux, à l’image de l’amour de Bo et Hama, qui tombent fou amoureux l’un de l’autre en se croisant dans une usine. Cependant, ce n’est pas dérangeant car c’est a priori une lecture jeunesse.
Aussi, le narratrice change au cours du roman : au départ, c’est Hama, et ensuite, c’est Tsell, la fille de Hama et Bo. Ce changement de narrateur est une métaphore du temps qui passe. En effet, Tsell va leur montrer que la vie est un éternel recommencement, et que Tant que nous sommes vivants, il faut garder l’espoir d’être heureux.
Comme vous l’aurez peut-être remarqué, c’est assez difficile de parler de ce roman sans trop en dire. La lecture de cette histoire requiert une certaine sensibilité, car la beauté de l’histoire ne se laisse pas appréhender facilement. Je doute donc que les jeunes lecteurs comprennent la beauté de ce livre, ce qui ne les empêchera pas de se divertir grâce aux personnages et au côté surnaturel du roman.
Phebusa
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