Auteur : Sandra Moyon.
Editeur : Valentina.
Date de parution : janvier 2013.
Pages : 440.
Les sorciers ont-ils déjà pensé qu’aucun myrien n’avait souhaité naître myrien ? La scélératesse du monde me révolte et m’accable un peu plus chaque année qui passe. On m’a appris, alors que tout m’était encore inconnu, que je n’avais pas le choix, que mon destin était tracé de bout en bout et que je devais me contenter de l’accomplir, sans discuter. J’aimerais que le Destin puisse être de chair et de sang, ainsi j’irais à sa rencontre et je lui demanderais pourquoi il se complaît à se jouer de nous… » Luhan.
Et un nouveau coup de cœur pour le mois de juillet ! Avec Les Nouvelles d’un myrien, j’ai découvert un univers original et bien narré. J’ai été envoûtée par les aventures du personnage principal. C’est une lecture fantastique (dans tous les sens du terme) !
Au début, le résumé du livre ne m’attirait pas spécialement. J’ai tenté un peu à l’aveuglette, et finalement, cela m’a permis de faire une belle découverte ! Le contenu est merveilleux. Le roman ne se lit pas, il se dévore, en fait. J’ai été vite happée par cette histoire.
Je pense qu’il est important de résumer le contexte dans lequel on plonge dès les premières pages. J’ai trouvé l’univers riche et bien expliqué. Dans le prologue, le lecteur découvre la genèse de ce monde qui comprend trois races : les Elfes, les Sorciers et les Myriens (descendant des deux premières). Après la Grande Guerre, les Elfes sont éradiqués et les Myriens asservis par les Sorciers. Et c’est là que l’on découvre le jeune Myrien, nommé Luhan, sur lequel repose l’intrigue principale.
Luhan cherche à se libérer de l’emprise des sorciers et à retrouver ses pouvoirs magiques (qui sont scellés par un sort). Il a quelque chose de plus que les autres myriens pour être celui qui incarnera – peut-être – cette rébellion puisqu’il est l’un des seuls myriens à posséder les yeux rouges. C’est un jeune enfant adorable auquel on s’attache très vite. Ses pensées sont intéressantes, on aimerait qu’il se rebelle et qu’il soit heureux. En effet, cette histoire aborde le sujet de l’esclavagisme et nous plonge dans un univers sombre avec Luhan et d’autres esclaves myriens, qui sont des personnages secondaires qui ont tous leur petit rôle à jouer. C’est aussi un jeune enfant timide face aux belles myriennes qu’il rencontrera, ce qui permet notamment une pointe de tendresse et de beauté.
J’ai apprécié la composition du livre, chaque chapitre étant précédé par un sommaire sous forme d’épitaphe (une citation de Luhan relatant ses pensées). On a donc à faire principalement à de la narration à la première personne, mais l’écriture est fluide et ça passe tout seul. Le lecteur n’est heureusement pas submergé de descriptions, sans quoi cela pourrait vite devenir lourd.
Ce jeune esclave est au service d’une famille de Sorciers d’un rang social important, et cela va servir pour la suite de l’intrigue. J’ai été intriguée par le Maître de Luhan qui est différent des autres Sorciers car il noue une relation amicale avec son esclave. C’est un personnage énigmatique qui a une certaine importance dans l’histoire, et j’ai hâte d’en savoir plus sur lui.
La fin du tome 2 est un peu trop rapide à mon goût ! J’espère retrouver cet univers très prochainement.
Phebusa
[poll id= »37″]
Laisser un commentaire