Auteur : John Green.
Editeur : Nathan.
Date de parution : février 2013.
Pages : 330.
Quatrième de couverture :
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
A la base, je ne suis pas une grande lectrice de drame. Mais je ne regrette pas d’avoir lu Nos étoiles contraires qui est un coup de cœur (et un coup de foudre) ! Ce roman donne une bonne claque ! Je me doutais qu’il allait me plaire mais je ne pensais pas autant.
Au vu du résumé, vous devez vous dire que c’est un livre écrit pour pleurer. Et c’est vrai ! Même si je ne suis pas du genre à pleurer, j’ai eu des frissons à plusieurs reprises (et une petite larme deux fois). C’est une histoire très émouvante. Mais l’intérêt de ce livre n’est pas juste de faire sortir les mouchoirs. C’est aussi un récit philosophique, grâce aux réflexions des personnages et à leur personnalité particulière : Hazel, atteinte du cancer de la thyroïde et des poumons, et Augustus, atteint d’ostéosarcome.
Je me suis beaucoup attachée à eux car ils font à la fois sourire et réfléchir. Leur spontanéité apporte une certaine fraîcheur à l’histoire malgré le lourd sujet qu’elle aborde : Hazel, la narratrice et héroïne, est très marrante tandis qu’Augustus est le stéréotype du gars parfait et romantique. Tous deux vont devenir proches et partager leur passion pour la lecture, ce qui va d’ailleurs les conduire à voyager. Mais c’est aussi une histoire d’amour impossible entre deux êtres au bord de la mort. C’est assez bouleversant dit comme cela mais au bout du compte, j’ai plus ri que pleurer. Je pense même que c’est le comportement que voudraient nous faire adopter les personnages (Lecteurs, profitez de la vie !).
L’écriture est si fluide que j’ai lu ce roman en un week-end. Les dialogues sont agréables et permettent de voir comment les personnages voient la vie, de sorte que le lecteur en vient parfois à oublier qu’ils sont malades. Ce n’est pas un roman à suspens ou à rebondissement, mais il n’y en a pas besoin. Alors que les héros savent que leurs jours sont comptés et se considèrent comme des grenades prêtes à exploser, je considère que c’est ce livre même qui est une grenade, voire… une étoile filante ! John Green a créé un roman poétique dont les mots sont de vraies armes qui touchent le lecteur au plus profond de son cœur, en proposant non pas une réflexion sur la mort, mais sur la vie.
Je ne m’attarderai pas plus sur cette chronique car je pense vraiment que les mots ne suffisent pas : il faut vivre ce roman pour en savourer la qualité. Je ne peux que vous encourager à le lire ! Et peut-être à le voir puisqu’une adaptation cinématographique est déjà en route.
Citation :
« Sans souffrance, comment connaître la joie ? »
« On meurt au milieu de la vie, au milieu d’une phrase. »
« [A propos d’une balançoire] Votre enfant apprendra peut-être aussi la plus importante des leçons : on a beau pousser avec les pieds et s’envoler très haut, on ne peut pas faire le tour complet. »
« Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse. »
« D’accord, je n’écris peut-être pas si mal que ça. Mais je n’arrive pas à rassembler mes idées, Van Houten. Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation. »
Phebusa
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