Titre : Les Orphelins de métal (VO : Tin).
Date de parution : Avril 2019.
Auteur : Padraig Kenny.
Editeur : Lumen.
Pages : 345.
Tout d’abord, je remercie Lumen pour l’envoi de ce service presse ainsi que pour les goodies bien pensés puisqu’ils m’ont permis de me prendre pour une inventrice durant quelques instants. Dès réception, j’ai contemplé la superbe couverture, qui ornent souvent les parutions de Lumen.
Dans ce one-shot jeunesse, il est question de Christopher qui est l’assistant d’un créateur de robots. J’y ai rencontré différents profils d’inventeurs – dont le personnage du savant fou qui ne m’a guère étonnée. Par contre, j’ai apprécié que l’histoire distille des secrets au fur et à mesure des pages. Quand je lis ce genre de roman où les personnages sont jeunes, je crains de croiser des personnages stéréotypés qui sont soit très gentils soit très méchants. Or, ce n’est pas le cas dans cette intrigue qui échappe au manichéisme.
C’est donc avec plaisir que j’ai suivi l’aventure de ce groupe de robots à la recherche des origines de l’un d’entre eux. La notion d’amitié est bien entendu présente, ainsi que la quête de leur identité puisqu’ils vont rencontrer divers obstacles et devoir faire des choix. C’est un schéma assez classique mais les personnages sont attachants.
Par ailleurs, j’ai apprécié l’intertextualité que propose l’histoire. Dès les premières pages, j’ai pu retrouver un clin d’œil à Asimov qui a écrit les lois à respecter lors de la création des robots. J’ai relevé une problématique très actuelle dans Les Orphelins de métal, à savoir le robot va-t-il dépasser l’être humain ? Cette frontière est traitée intelligemment même si elle ne peut pas être creusée en si peu de pages. D’autres lecteurs pourront également voir un lien avec les orphelins Baudelaire ou Dorothy du Magicien d’Oz, puisque des personnages sont à la recherche de leurs repères.
Phebusa
Laisser un commentaire