Auteure : Brenna Yovanoff.
Editeur : Michel Lafon.
Date de parution : septembre 2012.
Pages : 250.
Quatrième de couverture :
Mackie Doyle n’est pas un humain, même si tous les habitants de la petite ville de Gentry le considèrent comme un des leurs. Voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C’est le prix à payer pour la paix avec le monde d’où il vient : un univers terrifiant où d’obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse tatouée.
Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune sœur de Tate, la fille qu’il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s’il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ?
La couverture du livre a tout de suite été un coup de cœur. Les éditions Michel Lafon ont assuré. En effet, un berceau avec des instruments étranges suspendus au-dessus… Cela donne d’emblée le ton : une ambiance digne d’un film d’horreur ? En effet, c’est un livre morne et glauque, ce qui en fait un « young adult » très original. Il ne m’a pas rappelé d’autres livres dans l’immédiat, c’est donc une histoire inédite, avec la cerise sur le gâteau : enfin un personnage principal masculin !
Dans le premier tiers du livre, le lecteur reste dans l’incompréhension de certains éléments : le suspense est donc à son comble ! L’histoire est un peu longue à démarrer mais le rythme est très prenant car j’ai lu ce roman en deux soirées (oui, avant de dormir, je n’ai pas peur !).
Cependant, je reproche un manque d’explications et de détails. Un approfondissement de l’histoire aurait lui été le bienvenue car les idées sont originales, mais le tout me laisse un peu sur ma faim. De plus, les personnages sont dépeints en surface : le lecteur n’a pas vraiment accès à leurs pensées et encore moins à leur passé… Mais cela peut être compréhensible car Mackie, le personnage principal de l’histoire, se cherche. En effet, il y a une dualité car il n’est pas totalement humain, mais peut-être pas totalement mort-vivant non plus. Sa voix à la fois détachée et complexe est donc philosophique par moment lorsqu’il pose des questions existentielles.
C’est donc un avis plutôt positif, malgré une impression de roman inachevé : une intrigue qui mérite d’être creusée et une fin peut-être un peu trop facile. Mais un bon moment de lecture qui mène à la découverte d’un univers original. C’est plutôt rare de juger un roman bon lorsqu’il présente des défauts comme ceux que je viens de citer, mais cela montre bien qu’il y a quelque chose à tirer de cette lecture. Même si je regrette que ce ne soit pas un coup de cœur.
Phebusa
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