Date de parution : 2013
Auteure : Alaya Dawn Johnson .
Editeur : Collection R .
Pages : 431 .
Il y a quatre cents ans, le monde tel que nous le connaissons a connu une fin tragique. Désormais, sur la côte de ce que l’on appelait jadis le Brésil, ce sont les femmes qui dirigent la légendaire ville-pyramide de Palmares Três. La Reine ne cède le pouvoir à un homme qu’une fois tous les cinq ans, à un Prince d’été dont l’histoire enfiévrera la cité le temps d’une année. Pour June Costa, la vie n’est qu’art. Ses œuvres géniales – des peintures murales aux hologrammes, en passant par des tatouages lumineux – impressionnent, voire irritent ses professeurs tout autant que ses camarades. Elle rêve de remporter le prestigieux Trophée de la Reine pour jouir d’une célébrité instantanée et de tous les privilèges qui vont avec. Un rêve qu’elle n’avait jamais remis en question… jusqu’à ce qu’elle rencontre Enki. Fraîchement élu Prince d’été, Enki est le garçon dont tout le monde parle à Palmares Três. Mais lorsque June le regarde, elle voit plus loin que ses fascinants yeux d’ambre et sa samba ravageuse : elle reconnaît en lui un artiste total, comme elle. Ensemble, June et Enki décident alors de créer un chef-d’œuvre qui restera gravé à jamais dans les annales de Palmares Três, attisant la flamme rebelle qui se lève contre les restrictions anti-technologie qu’impose le gouvernement matriarcal. Mais June va bientôt tomber profondément et tragiquement amoureuse d’Enki… Or, à l’instar de tous les Princes d’été qui l’ont précédé, Enki va devoir être sacrifié.
Alors que je continuais de découvrir l’une de mes collections fétiches, à savoir la collection R, voilà ma première déception avec Le Prince d’été. La couverture est magnifique mais je n’ai pas aussi bien accroché avec le contenu.
Lorsque je l’ai eu entre les mains, mon regard s’est attardé sur les quelques pages noires qui sont glissées dans le roman. En fait, l’histoire est divisée en quatre saisons. J’ai trouvé cela très original et intéressant, même si ne pas avoir de chapitres peut gêner nombre de lecteurs.
Mais comme je le disais, ce qui apparaît en premier, c’est l’originalité de cette histoire. D’une part, j’étais impatiente de découvrir ce récit qui développe le thème de l’Art – et à ce propos, la couverture vous en donne un aperçu – grâce au Roi d’été et l’héroïne, June, qui sont deux artistes voulant créer un chef-d’œuvre. D’autre part, j’attendais aussi d’en savoir plus sur cette société gouvernée par des femmes. N’oublions pas aussi qu’il s’agit d’une dystopie et que, par conséquent, il existe de nombreuses avancées technologiques dans ce monde futuriste.
Cependant, dès le début de l’histoire, ma lecture a été laborieuse et j’ai ressenti de grandes difficultés de compréhension. Je pense que cela est en partie dû aux nombreux termes étrangers. C’est au bout d’une cinquantaine de pages que j’ai réussi à raccrocher le wagon, mais sans doute pas assez puisque j’ai décidé d’abandonner (ce que je fais rarement, si ce n’est jamais) à la moitié de ce roman, c’est-à-dire au bout de deux saisons. J’ai quand même zieuté la fin et j’ai été encore moins déçue de quitter cette lecture avant l’heure puisque ce que j’en ai lu était prévisible.
Déjà, j’ai trouvé que la première saison ne m’a pas apporté plus d’informations que ce qui est écrit dans la quatrième de couverture – ou encore faudrait-il que j’ai tout compris pour saisir des éléments. Puis, la seconde m’a ennuyée, de sorte que je ne serais même pas capable de vous en parler car je n’ai que quelques bribes de souvenirs. J’ai ressenti un détachement complet vis-à-vis de ce qui était narré mais aussi vis-à-vis des personnages.
Ensuite, et c’est sans doute le plus important, je n’ai tout simplement pas compris où se passait l’histoire, et encore moins le fonctionnement de la société. Les lieux décrits n’ont pas été saisis par mon imagination. L’écriture est très (et trop ?) visuelle, les explications trop obscures à mon goût. C’est un peu comme si j’avais débarqué dans le néant, accompagnée de quelques notes de musique, et voilà.
Phebusa
– Ce livre est un one-shot.
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