Date de parution : Mai 2011 (réédition octobre 2013).
Auteure : Cindy Mezni.
Editeur : Editions Lulu.
Pages : 636 pages.
« Les apparences sont trompeuses… »
Au décès de Tess, la femme qui l’a élevée, Deliah Morgan croit vivre les pires instants de son existence. Le deuil est difficile et les cauchemars inexplicables qui hantent ses nuits, aussi. Mais le pire reste à venir lorsque la famille Wates fait son apparition en ville. Et avec eux, des évènements étranges et des révélations sur un monde dont Deliah n’avait jamais soupçonné l’existence. Un monde qui risque bien de lui coûter la vie…
Un grand merci à l’auteure, Cindy Mezni, pour ce beau moment de lecture !!!
Deliah, une jeune adolescente, voit débarquer de nouveaux arrivants dont l’identité va surprendre plus d’un lecteur ! J’avais peur d’avoir encore à faire à du vampire, mais non, on va dans l’originalité, et ça fait du bien.
C’est un tome introductif, qui permet de découvrir le rôle que détient l’héroïne dans cette histoire, mais qui comporte tout de même de l’action, notamment grâce à une fin haletante. C’est un premier tome qui répond à mes attentes et ne me laisse pas trop frustrée à la fin : on a des réponses, on ne s’endort pas et on n’a qu’une envie : enchaîner les chapitres ! D’ailleurs, il est agréable de voir que la couverture a été soigneusement étudiée et est tout à fait déchiffrable une fois le premier tome lu.
Au tout début de ma lecture, j’ai pensé à Twilight (une nouvelle famille mystérieuse dans un lycée, dont un être attirant qui provoque des réactions étranges à l’héroïne…). Cependant, l’histoire d’amour est différente car quand on s’attend à ce que quelque chose se passe, et ben non ! De toute façon, ce n’est pas l’histoire d’amour qui est mise en avant dans l’histoire.
La famille Wates, composée de Garreth, Travis et Leighton, cache bien des secrets. Dans un premier temps, l’héroïne se trouve perdue et se pose beaucoup de questions à propos d’eux. J’ai particulièrement apprécié les visions et les rêves de l’héroïne, tout aussi angoissants les uns que les autres. Que signifient-ils ?
Puis, Deliah va nouer des liens avec cette famille énigmatique, sans pour autant que l’on en sache beaucoup plus sur elle. L’auteure réussit à nous faire connaître ses personnages – du moins en donner l’impression – tout en gardant le mystère sur leurs secrets. Alors oui, les questions successives de Deliah peuvent lasser, mais moi, ça m’a agacée dans le bon sens du genre : « Bon… Je veux savoir. J’enchaîne sur le chapitre suivant ! ». Les révélations font surface dans le dernier quart du livre que j’ai dû lire d’une seule traite. Je lirai la suite, c’est sûr et certain !
C’est la première fois que je lis un roman de Cindy Mezni, et après cette première belle expérience, j’ai hâte de lire Nëphyr écrit par la même auteure.
Citation extraite de l’une des premières pages :
« — Ca n’a aucun sens…
— Ca en a, Deliah, m’assura la voix de Tess, sonnant lointaine. Il faut simplement le chercher. Mais sois prudente. Ils sont dangereux.
Je n’eus pas le temps de la chercher du regard. Près de moi, un croassement de corbeau résonna. A peine eus-je relevé la tête que je vis le gigantesque loup et un énorme corbeau fondre droit sur moi. »
Phebusa
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