Date de parution : 15 octobre 2014.
Auteur : Adam Gidwitz, illustré par Nancy Pena et Joseph Vernot.
Editeur : Hachette.
Pages : 249.
* un roi amoureux,
* un serviteur fidèle,
* un dragon redoutable,
* une boulangère mangeuse d’enfants,
* du sang,
* des doigts coupés,
* des têtes tranchées, et vous savez quoi ? Vous allez adorer.
P.S. : Aucun personnage n’a été blessé durant l’écriture de ce roman.
P.P.S. : Enfin… Ils s’en sont bien remis.
P.P.P.S. : Ne pas laisser à la portée de vos petits frères et sœurs. On vous aura prévenus…
Pour commencer, je tiens à remercier Hachette et Matéïa pour ce service-presse. Je suis fascinée par l’objet-livre qui est composé d’une belle couverture cartonnée et d’illustrations tout au long du roman.
Je ne connaissais que très peu l’histoire de ces deux jeunes enfants, donc c’était l’occasion ! Finalement, ce fut une lecture agréable mais je me demande à quel public ce livre est adressé puisque les contes sont très simples… mais sanglants. En outre, vous remarquerez que je parle de « contes » au pluriel car l’histoire de Hansel et Gretel est constituée de neuf contes liés entre eux.
Au cours de ma lecture, j’ai apprécié les interventions du narrateur – écrites en rouge – tout au long de l’histoire qui, elle, est écrite en noir. Cela donne une certaine vivacité au récit ainsi qu’une touche d’humour car c’est un narrateur cynique et sadique. Néanmoins, il n’en faudrait pas beaucoup plus non plus, car il a parfois tendance à se répéter.
Hansel et Gretel sont deux enfants qui vont connaître de terribles aventures, aussi sanglantes les unes que les autres. Certaines m’ont plu car j’y ai parfois retrouvé un sens, tandis que d’autres – surtout à la fin du livre – m’ont semblé vides ou tirées par les cheveux. J’ai notamment apprécié retrouver le conte avec la sorcière aux bonbons qui est celui que l’on connait le mieux.
Enfin, je terminerai par quelque chose que l’on oublie souvent : les « vrais » contes, c’est-à-dire les contes originaux, n’étaient pas tant que cela destinés aux enfants. Ce sont souvent des contes cruels, que l’on a édulcoré par la suite pour en faire des contes de fées.
Phebusa
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