Auteure : Jo Beverley.
Editeur : Milady.
Date de parution : décembre 2013.
Pages : 524.
Eleanor savait que son frère était un scélérat, mais pas au point de la faire passer pour une catin pour duper un riche comte . Son honneur bafoué , elle se voit contrainte d’accepter un mariage de convenance avec Nicholas, jeune homme à l’élégance nonchalante et prodigue de sourires entendus. Cette union a beau être à mille lieues de ses espérances, Eleanor est troublée . La jeune femme ignore combien de temps elle pourra encore résister à son charme dévastateur …
Je remercie les éditions Milady et Aurélia pour l’envoi de ce roman.
Me voilà donc en possession de l’une de mes premières romances historiques, et autant dire que l’expérience n’a pas été fructueuse !
Le début de l’histoire est osé puisque, d’une part, il y a une scène de viol, et d’autre part, la victime doit se marier à son agresseur – ou plutôt au frère jumeau de celui-ci – pour ne pas finir veuve ou vieille fille. Alors déjà, que ce fameux frère jumeau accepte d’épouser une inconnue sur-le-champ, ça m’a bien surprise, mais qu’en plus de cela, Eleanor accepte ce complot et se montre plutôt gentille avec les deux frères, ça m’a abasourdie (et encore, je reste polie).
Ainsi, je n’ai pas compris les réactions simplettes de cette héroïne, trop docile et trop humble à mon goût. Pour une jeune femme romantique qui souhaite vivre un rêve, on en est loin quand même. Bref, vous l’aurez compris, le cadre de l’histoire et le comportement des personnages m’ont laissée très sceptique.
J’ai quand même bien aimé le personnage de Nicholas – le mari d’Eleanor – qui est particulier et mystérieux. Il est présenté comme un héros par sa femme qui ne cesse d’attendre le retour de ses nombreux voyages. Ce qui peut présenter un intérêt, c’est le mystère autour de ses fameux voyages qui ont un rapport avec l’Histoire. Contrairement à ce que je m’attendais à la lecture de la quatrième de la couverture, la romance n’est pas le plus important. L’histoire s’intéresse plutôt aux secrets de Nicholas, à ses supposées liaisons et à leurs répercussions sur Eleanor.
A ce propos, vous l’aurez compris, Eleanor est un personnage fade, dont l’intériorité nous échappe. On comprend seulement qu’elle ne sait pas comment réagir ou comment elle doit se comporter en tant qu’épouse face aux liaisons de son mari. C’est avec un point de vue ignorant que l’on suit l’histoire, ce qui ne m’a pas particulièrement plu. Et même si je peux bien comprendre que l’on a à faire à une jeune femme qui n’y connait pas grand-chose, j’ai eu l’impression de suivre un légume sans sentiment et sans bon sens. Il faut quand même un minimum. En tout cas, ce n’est tout simplement pas le genre d’héroïne susceptible de me plaire.
Enfin, je trouve que l’on met du temps à entrer dans l’histoire et que l’on tourne parfois en rond. Les longueurs ont gâché ma lecture. Je ne me suis donc pas éternisée sur ce roman.
Phebusa
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