Date de parution : 2013.
Auteure : Marion Obry.
Editeur : Sharon Kena.
Pages : 117.
Et si de sombres complots venaient entacher cet amour pourtant si pur et sincère ?
Alors que la haine et la vengeance souhaitent les séparer, ils ne cessent de penser l’un à l’autre.
Entre l’amour et son peuple, qui choisira-t-elle ?
C’est un livre qu’il me tardait de lire (et que j’ai eu le plaisir de relire pour rédiger un avis) et j’en ressors éblouie ! Je vous recommande vivement cette romance qui ne prendra pas beaucoup de votre temps avec ses 117 pages et qui saura vous charmer par son intrigue.
Dès le début de l’histoire, comment ne pas être envoûté par une mise en contexte qui nous évoque un petit paradis ? En effet, alors qu’un monde magique s’installe – comprenant les peuples des elfes et des eaupals – on découvre une toute jeune princesse et un jeune prince qui se font une promesse l’un à l’autre.
Ce moment poétique, enrichie par une plume précise et agréable, va cependant vite disparaître pour laisser place à divers obstacles. On assiste alors à la création d’alliances et de complots, mais Aaron n’est pas prêt d’abandonner sa chère Maïwen. D’ailleurs, j’ai eu l’impression de lire une belle réécriture de Roméo et Juliette… Et à un autre moment, j’ai pensé au Cid de Corneille, sans doute à cause du dilemme entre l’amour et l’honneur… Bref. Je deviens folle.
Je parle maintenant de la complexité de l’intrigue car il faut savoir que toute l’histoire est ficelée de telle sorte à faire surgir le passé au moment où on ne s’y attend pas. De fait, j’ai adoré les complots et les méchants qui nous sont proposés dans cette histoire à la fois paradisiaque et diabolique – les sorciers sont dans la place !
Certes, cela reste une histoire d’amour bien trop courte pour s’immerger dans l’univers dont on aimerait avoir de plus amples détails – les Nymphes avaient l’air bien sympathiques mais je n’en ai pas retenu grand-chose. Mais l’intrigue vaut le détour ! Et surtout, j’ai été stupéfaite (oui, c’est le mot !) de la fin qui m’a laissée scotchée durant quelques secondes. Elle est difficile mais tellement belle et appropriée, selon moi.
Phebusa
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