Date de parution : 21 mars 2014.
Auteure : Jojo Moyes.
Editeur : Milady.
Pages : 480.
Deux époques, deux destins de femmes.
Jennifer vit dans une cage dorée sur la Riviera pendant les années 1960. Depuis son accident de voiture, elle a perdu la mémoire… jusqu’au jour où cette femme mariée redécouvre les lettres de son amant.
Quarante ans plus tard, Ellie retrouve cette correspondance amoureuse. Au fil de son enquête, la jeune femme va reconsidérer sa conception de l’amour et surtout son histoire avec un homme marié. La dernière lettre changera leur vie à jamais.
J’ai choisi ce roman dans le cadre du Ladies Club de Milady romance – que je remercie – car sa couverture a attiré mon regard. D’ailleurs, celle-ci n’est pas sans rappeler un autre livre de Jojo Moyes : Avant toi.
J’en sors avec un bilan assez mitigé : d’un côté, l’histoire d’amour est sans doute l’une des plus belles que j’ai lues jusqu’alors, mais d’un autre côté, j’ai aussi ressenti la longueur de ce roman de 480 pages.
L’histoire est construite autour de deux femmes, Ellie et Jennifer, qui vivent à deux époques différentes. Cette structure du roman m’a quelque peu gênée dans ma lecture. Déjà, je n’ai pas compris grand-chose au début du roman car on est balloté d’une époque à l’autre et d’un personnage à l’autre. La chronologie m’a embrouillée.
Mais surtout, j’ai ressenti beaucoup de longueurs à certains moments du récit. C’était un peu comme les montagnes russes : des passages passionnants à dévorer, qui m’ont transporté – notamment lors que l’on suit le personnage de Jennifer – des passages en chute libre, lents et soporifiques. Je n’ai tout simplement pas accroché au personnage de la journaliste Ellie.
Donc, un point positif : je me suis passionnée pour l’histoire de Jennifer qui tourne autour d’une belle romance. Certes, elle est infidèle à son mari mais elle est quand même attachante. Je crois l’avoir comparée à une sorte d’Emma Bovary qui cherche le bonheur en dehors de son mariage. Et l’une des causes de son malheur, c’est aussi le statut de la femme dans les années 60, qui n’est pas indépendante de son mari. Mais Jennifer est une femme qui ne baisse pas les bras malgré les moments difficiles.
J’ai trouvé que les lettres glissées à chaque fin de chapitre étaient un concept original et intéressant, d’autant plus que l’auteure déclare qu’elles sont tirées de vraies correspondances. Cependant, je ne les ai pas trouvées indispensables. Je suis sans doute passée un peu à côté. Mais cela ne m’a pas empêchée de trouver le dénouement sublime !
Enfin, et c’est quand même un point important à évoquer, j’ai adoré l’écriture de l’auteure qui fait ressentir un joli lot d’émotions.
Phebusa
[poll id= »97″]
Laisser un commentaire