Date de parution : 8 novembre 2013.
Auteur : Philippa Gregory.
Editeur : Gallimard Jeunesse.
Pages : 305.
Rome. 1453: Luca Vero, dix sept ans, est arraché de son monastère par le représentant d’un Ordre mystérieux, qui agit au nom du pape. L’homme lui confie une mission cruciale: repérer dans le monde chrétien l’hérésie et la sorcellerie. Accompagné d’un serviteur drôle et dévoué. Luca se rend dans un couvent près de Rome où se passent des phénomènes étranges depuis l’arrivée d’Isolde, la nouvelle abbesse: les soeurs semblent frappées de folie et portent des stigmates. Tout semble accuser Isolde et sa servante maure. Les deux jeunes filles risquent le bûcher…
Je n’étais pas forcément attirée par la quatrième de couverture, ni par la couverture trop froide à mon goût, mais le premier chapitre a su susciter mon intérêt. En effet, le personnage principal est engagé pour se lancer à la chasse aux démons et aux esprits impurs à travers le monde, ce qui me semblait très intéressant.
Je m’attendais donc à un récit plein d’actions, de voyages et de découvertes amusantes, mais j’ai été assez déçue sur ce point-là. En effet, l’histoire se résume plutôt comme un roman contenant deux enquêtes policières que comme un récit d’aventure. L’histoire patine par moment, avec quelques répétitions, j’aurai souhaité plus de dynamisme. De plus, les deux enquêtes sont assez simples, avec des fins assez prévisibles.
Les personnages sont attachants, avec des caractères différents, mais on ne se sent pas vraiment proche d’eux… Un point de vue à la première personne aurait été appréciable. J’aurai aimé connaître un peu plus les pensées des personnages, pour pouvoir juger de leurs capacités de réflexion, notamment de Lucas, plutôt que de découvrir le raisonnement global à la fin de l’enquête, seulement. Certains sont un peu stéréotypés, comme Pietro le prêtre dur et grincheux. Un personnage se détache néanmoins du lot, Ishraq, qui semble être pleine de mystère et qui pourra être très intéressante dans les prochains tomes …
Le style d’écriture est agréable, la plume de l’auteur est fluide et la lecture est assez rapide. Un seul bémol néanmoins, les chapitres sont très longs (jusqu’à plus de 100 pages), et moi qui ai l’habitude de finir ma lecture à la fin d’un chapitre, j’ai été un peu dérangée de ne pas pouvoir faire cela.
Le thème historique est omniprésent : on découvre la façon de vivre au Moyen Age, les croyances (sorcières, loup-garou …) et les actes barbares destinés aux hérétiques (mort par brûlure ou par pendaison) encouragés par l’Eglise chrétienne de l’époque. On reste cependant relativement en surface, on aimerait en savoir plus (peut-être dans les prochains tomes).
Phebusa
– La couverture en VO.
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