Date de
parution : 15 janvier 2015.
Auteure : Shannon Messenger.
Editeur : Lumen.
Pages : 567 pages.
Depuis qu’elle a quitté sa famille humaine pour aller vivre parmi les elfes et étudier à l’académie de Foxfire, Sophie n’a pas manqué d’attirer tous les regards sur elle… et son enlèvement n’a rien arrangé ! Le monde elfique, pour qui le mot « crime » était jusque-là quasi inconnu, est en émoi et la révolte gronde…
Pourtant, une découverte extraordinaire pourrait permettre de ramener le calme au sein des Cités perdues. Sophie tombe en effet nez à nez avec une alicorne, une créature fabuleuse que les elfes croyaient disparue, symbole pour eux d’un nouvel espoir. Mais la jeune Télépathe, chargée de s’occuper de l’animal, va vite déchanter : déjà bien éprouvée par la reprise des cours imminente et les messages toujours plus énigmatiques du Cygne Noir, elle se retrouve en plus contrainte de prendre un risque immense pour protéger l’un de ses proches d’une mort certaine…
Tout d’abord, je remercie Emily et les éditions Lumen pour cette magnifique lecture ! J’avais beaucoup apprécié le premier tome des aventures de Sophie. Et après la lecture de ce deuxième tome, je le clame haut et fort : enfin une nouvelle saga qui, selon moi, fait partie des pépites de la littérature jeunesse !
J’ai apprécié suivre l’apprentissage de Sophie. C’est une jeune héroïne qui se construit une identité au fur et à mesure de ses aventures. Et quelles aventures ! Elle y fait de nombreuses rencontres, aussi bien familiales qu’amicales. Après tout, quelques alliés, agrémentés d’un peu d’amitié et d’humour, ne lui feront pas de mal car ce deuxième tome est quand même bien plus sombre que le premier.
En effet, il existe de nombreux moments de tensions et des mystères, dont l’enquête sur le Cygne noir et ses messages. D’ailleurs, j’ai apprécié voyager du côté sombre du monde elfique, l’Exilium, car cela donne une certaine saveur à cette saga où tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes comme on pourrait le croire à propos des livres de littérature jeunesse.
De fait, ce n’est pas seulement un voyage dans un monde de l’imaginaire avec des jolies créatures magiques. On revient d’une certaine façon à un questionnement sur le réel, particulièrement sur la justice, grâce au regard extérieur que nous avons sur la civilisation elfique.
A ce propos, les nombreuses descriptions m’ont permis de m’immerger dans cet univers bien plus complexe qu’on ne le pense. Elles sont écrites avec un style agréable et fluide, qui ne nuit pas au rythme haletant du récit qui navigue entre découvertes et péripéties. J’avais peur de ne pas avoir assez de réponses et d’avoir à faire à un tome de transition, mais heureusement, ce n’est pas le cas !
Phebusa
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