Date de parution : 15 mai 2014.
Auteure : Veronica Roth.
Editeur : Nathan.
Pages : 468.
Tris et ses alliés ont renversé leurs ennemis, mais le combat ne s’arrête pas là : Jeanine, responsable de cette guerre qui a mis la ville à feu et à sang, est en fuite. Avec Tobias et d’autres volontaires, Tris s’élance à sa poursuite et franchit la mystérieuse Clôture. Le monde qu’ils découvrent au-delà ne correspond en rien à ce qu’on leur en a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, a fait l’objet d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. L’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?
Je remercie les éditions Nathan pour ce service-presse. J’ai enchaîné la lecture des tomes 2 & 3 de cette saga. Je ne m’attendais pas à un tel tournant de l’histoire, et autant dire que je ne l’ai que peu apprécié. Seul le premier tome de cette saga restera un bon souvenir.
Quand on y réfléchit, l’histoire suit une logique qui est là depuis le début, je ne peux donc pas lui en vouloir, mais je regrette le manque d’indices dans les tomes précédents. De plus, le seul élément que j’ai trouvé intéressant – celui qui concerne le passé d’un personnage pour rester vague – est peu développé. Dommage !
Si d’autres lecteurs sauront apprécier ce retournement qui donne un certain sens à l’histoire, je n’ai tout simplement pas aimé par goût personnel – et je tiens à insister sur ce dernier point. En fait, avec ce troisième tome, on change de thème. Ceux qui ont lu le tome comprendront sans doute.
Cependant, même si je n’ai pas été emportée par l’histoire, je suis quand même contente que l’univers dystopique soit bien développé et réfléchi, ce qui n’est pas le cas dans beaucoup de dystopies.
Ensuite, niveau émotionnel, je n’ai toujours pas retrouvé ce que j’avais aimé dans le premier tome. A vrai dire, ce tome est lent, très lent. En outre, vous remarquerez que je ne développe rien sur les autres personnages car, à part Peter qui est un personnage intéressant à cause de ses facettes multiples, je m’emmêle tout le temps les pinceaux avec les noms des autres personnages.
L’alternance de point de vue entre Tris et Four n’a pas fonctionné pour moi : j’étais parfois obligée de revenir au début du chapitre pour savoir qui parlait. En effet, je regrette grandement que leur narration soit identique. Le point de vue de Four n’apporte rien de nouveau.
Quant à la fin, j’ai apprécié que l’auteure aille jusqu’au bout de ses idées. Un peu d’originalité ne fait pas de mal, après tout ! Mais cette fin, en plus d’être inattendue, est à la fois magnifique et contrariante…
Phebusa
– Les couvertures VO.
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