Auteure : Veronica Roth.
Editeur : Nathan.
Date de parution : novembre 2012.
Pages : 435.
Quatrième de couverture :
Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Erudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été averti qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire.
Dès le début du livre, c’est une lecture captivante qui nous met rapidement face au dilemme du personnage principal : choisir une des cinq factions. Béatrice, alias Tris, est une héroïne dystopique aisément comparable à Katniss de Hunger Games. Elle a un fort caractère et doit faire face à des choix, tout en gardant son secret pour lequel on pourrait la tuer si jamais on le découvrait. Elle a parfois un caractère ambigu et niais mais bon heureusement, il existe un autre personnage intéressant qui plaira à beaucoup de demoiselles : Quatre, un instructeur des Audacieux. Ce qui est plaisant, c’est que ce ne sont pas des héros parfaits, ils ont aussi leurs faiblesses et leurs peurs.
L’histoire se concentre sur l’initiation de Béatrice et sur une romance en second plan, avec quelques rebondissements liés aux pièges que se tendent les novices entre eux. Mais le système politique est lui aussi évoqué : remise en question des leaders, opportunisme et corruption, etc. Il n’y a aucun temps mort, les chapitres s’enchainent très vite. Et plus on va vers la fin du récit, plus l’auteur est cruelle avec ses personnages : certains souffrent, d’autres meurent. Une vraie dystopie comme on les aime ! *rire sadique* Bon, il est vrai que j’avais deviné quelques éléments de l’intrigue, mais je pense qu’il est difficile de passer à côté quand on a déjà lu ce genre.
C’est aussi une réflexion sur l’être humain et ses aptitudes car on a tendance à catégoriser les gens (altruisme/égoïsme, sincérité/mensonge, érudition/ignorance, courage/lâcheté et fraternité/agressivité). C’est cela même l’élément déclencheur d’une telle organisation de la société.
Ce roman m’a beaucoup plu, j’ai hâte de découvrir l’adaptation cinématographique prévue en 2014 !
Phebusa
[poll id= »7″]
Laisser un commentaire