Date de parution : 2012.
Auteure : E.L. James.
Editeur : JC Lattès.
Pages : 551.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
Qui n’a pas entendu parler de ce best-seller en matière d’érotisme ? Autant dire tout de suite qu’il ne m’attirait pas du tout, mais au vu de son succès, je me devais d’y jeter un coup d’œil.
Alors, on va faire simple : je n’ai pas aimé. Je tolère les avis positifs vis-à-vis de ce roman, mais pour moi, à part un 10/10 pour l’ode à la soumission de la femme, je ne vois pas quoi en dire. Concernant les personnages, Ana incarne une image dégradante de la femme. Cependant, je suis contente car je n’ai pas trop perdu mon temps : j’ai passé la plupart des scènes « hot » qui ne m’intéressaient pas, et comme il y en a régulièrement, eh ben ça va vite !
Ce roman est une fan fiction inspirée de Twilight qui est jugé trop puritain. Nous sommes donc passés d’une innocente Bella à une Ana faussement innocente, qui rougit tout le temps et qui est complexée, mais… qui accepte de faire des trucs cochons avec un bonhomme, juste parce que celui-ci est trop beau.
D’ailleurs, avec le personnage de Christian, c’est passé un peu mieux. Son enfance malheureuse peut réussir à atteindre et toucher le lecteur, ses réactions face à l’insolente Ana peuvent nous faire rire (comprendre : se moquer ?), mais cela s’arrête là. Son histoire n’est pas assez développée, je n’ai pas réussi à m’y attacher. On est vite refroidi par son côté psychopathe qui force Anna à manger ce qu’il veut et à porter les habits qu’il veut !
De plus, j’ai jugé la fin décevante. Enfin, nous avons maintes répétitions, redondances et un vocabulaire pauvre.
Phebusa
– L’adaptation cinématographique est prévue pour février 2015 :
Laisser un commentaire