Date de parution : août 2015.
Auteur : Lois Duncan.
Editeur : Hachette.
Pages : 271.
A l’instant où elle pose les yeux sur l’imposant manoir gothique de Blackwood, le pensionnat où elle va passer l’année, un sentiment d’angoisse s’empare de Kit. Comme si un vent glacé traversait son cœur à chaque pas effectué vers la porte. Comme s’il y avait quelque chose de maléfique à l’intérieur des murs du pensionnat, perdu au milieu de nulle part. Lorsque d’étranges phénomènes viennent perturber son quotidien et que les trois autres pensionnaires se mettent à développer des talents artistiques incroyables, le malaise de Kit ne fait que s’intensifier. Hantée par une mélodie de piano, elle devient somnambule et aperçoit d’étranges silhouettes dans les couloirs sombres. Bien décidée à mener l’enquête, Kit découvrira que certains secrets feraient mieux de rester enfouis… car ils dépassent tout ce que la raison peut appréhender.
Une bonne lecture
J’ai craqué sur la couverture de ce roman qui est bien en rapport avec le résumé mystérieux et angoissant. Je remercie donc les éditions Hachette pour m’avoir permis de découvrir
ce roman de genre fantastique, s’adressant davantage à de jeunes adolescents qu’à des adultes ayant déjà lu plein de livres du même genre et avec une trame semblable.
De fait, il est ici question d’un manoir qui fait office de pensionnat pour seulement quatre adolescentes. Cette demeure a un passé inquiétant et les jeunes filles y vivent dans un certain malaise. Ces éléments mis en place sont assez communs tout comme les activités paranormales qui s’y déroulent : une mélodie de piano, l’apparition de silhouettes, de peintures effrayantes ou de fantômes…
A ces clichés s’ajoutent des personnages stéréotypes : l’intello, la fille populaire, la fille amoureuse, etc. Je ne me suis attachée à aucun d’entre eux car ils sont bien trop peu approfondis pour moi. Il en est de même avec les professeurs qui ont cependant une attitude étrange. On se demande s’ils ne cacheraient pas certaines choses !
Même si le style de l’auteur est agréable avec une écriture fluide et addictive, ce genre de roman me rappelle les livres « Chair de poule », sympathiques à l’occasion mais parfois un peu trop rapides. C’est le cas ici avec la fin que je n’ai pas apprécié…
En bref, Black Wood est une lecture jeunesse agréable et rapide à lire. Néanmoins, le manque de suspense, l’impression de déjà-vu et le manque d’approfondissement des personnages m’ont quelque peu gênée.
Phebusa
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