Auteur : Jo Piazza.
Editeur : Milady Romance.
Date de parution : juillet 2013.
Pages : 283 pages.
Quatrième de couverture :
Depuis qu’Eric l’a larguée pour s’envoyer en l’air avec sa secrétaire, Sophie devient dingue. Elle épie leurs moindres faits et gestes sur les réseaux sociaux… Mais quand son amie Annie, après avoir été arrêtée pour conduite en état d’ivresse, est contrainte d’assister aux Alcooliques Anonymes, c’est le déclic. L’amour est une drogue. Sophie décide d’accueillir chez elle les « Amoureuses Anonymes ». Entre celles qui font une fixette, et les désespérées qui pleurent un ex perdu, elles vont lutter contre les dangers et les dépendances de l’amour…
J’aime bien lire une comédie romantique de temps en temps, cela permet de passer un moment agréable et sans prise de tête.
Amoureuses anonymes rejoint le thème abordé par un livre de chick-lit que j’ai chroniqué cet été : Le Jour où j’ai largué mon ex ! Comme ce dernier, il fait preuve de beaucoup d’humour et d’autodérision. Il est intéressant de voir ce que font les personnages après une rupture, car on peut se reconnaître dans certaines anecdotes. C’est à la fois drôle et pathétique : avec du recul, on se rend compte à quel point certaines réactions sont disproportionnées !
Cependant, je n’ai pas particulièrement accroché à l’héroïne Sophie qui ne fait que déballer sa malheureuse vie. Dès le début du roman, c’est un peu plombant. Heureusement, cela ne va pas durer car elle va prendre une initiative : créer le Club des Amoureuses anonymes (en référence aux Alcooliques Anonymes). C’est une bonne idée, qui devrait être appliquée dans la réalité – même si on peut sans doute déjà compter sur les bonnes copines – car certains comportements de personnes larguées sont inquiétants.
Pour aider les âmes perdues, l’auteur liste une série de petites règles à suivre assez sympathiques, qui précèdent le début de chaque chapitre. Par exemple, « Procédez à un inventaire moral de vous-même (en gros, trouvez ce qui cloche chez vous), et arrêtez de traîner sur Facebook ».
En somme, j’ai apprécié cette lecture même si elle ne m’a pas emportée bien loin. C’est une histoire à lire entre deux pavés, ou si vous venez de rompre pour vous remonter le moral ! Elle comporte une philosophie de vie intéressante. C’est juste dommage que les personnages ne soient pas plus approfondis que cela, car cela laisse place à des moments ennuyeux.
Citation :
« […] le labyrinthe était comme n’importe quelle relation. Juste quand on pense se rapprocher de quelque chose, soudain un virage ou un détour vous ramènent directement au point de départ. Mais on est obligé de l’accepter, sinon on arriverait jamais jusqu’aux bonnes choses. »
Phebusa
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