Date de parution : Mars 2015.
Auteure : Scott Westerfeld.
Editeur : Pocket Jeunesse.
Pages : 670.
Tandis que la jeune Darcy écrit et plonge dans l’effervescence de la scène littéraire new-yorkaise, Lizzie passe de notre monde à un monde intermédiaire, un lieu entre la vie et la mort, où elle va dénouer les secrets du passé… Et rencontrer le garçon de ses rêves…
Tout d’abord, je remercie les éditions Pocket Jeunesse pour ce service de presse. Je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir cet auteur, renommé pour sa saga Uglies. Ce livre m’a tout de suite intriguée grâce à sa phrase d’accroche : « L’une écrit l’histoire, l’autre la vit » qui fait référence à deux personnages – l’écrivain et son personnage – que l’on va suivre dans un double récit.
De fait, Darcy, l’écrivaine new-yorkaise, et Lizzie, le personnage plongé dans un monde fantastique, se dévoilent au fur et à mesure grâce à l’alternance de points de vue. On peut tout de même s’interroger sur l’intérêt d’avoir écrit deux romans en un car même si j’ai été charmée par la mise en abîme, il arrive qu’on s’intéresse davantage à un personnage qu’à un autre.
D’ailleurs, si j’ai adoré le début du livre, le nombre de pages et quelques longueurs m’ont ralenti dans ma lecture. J’ai dû faire une longue pause une fois arrivée à la moitié du roman.
D’un côté, j’ai apprécié être dans la peau d’une jeune auteure qui découvre le monde de l’édition et de la littérature « jeunes adultes » où tout n’est pas rose. C’est intéressant de suivre le processus d’écriture de son livre jusqu’à sa publication, ainsi que le rôle de son agent au cours de cette évolution.
D’un autre côté, j’ai particulièrement accroché à Lizzie qui nous emmène dans un univers paranormal, fantastique et empli de mythologie. La découverte de l’au-delà et des créatures surnaturelles qui y règnent a été une bonne surprise, même s’il faudrait revoir la crédibilité de l’histoire d’amour qui ne m’a pas beaucoup plu.
Je m’attendais à ce qu’à un moment donné, la frontière entre le réel (Darcy) et le fantastique (Lizzie) s’efface pour permettre de mêler les deux récits. J’ai été déçue de voir que ce n’est pas le cas. Donc, il faut peser ses attentes vis-à-vis de ce roman qui manque parfois de précision et de profondeur mais qui propose un univers captivant.
Phebusa
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