Date de parution : 2014.
Auteure : Tiphaine Zanutto
Illustratrice : Diane Ozdamar.
Editeur : Editions du Chat Noir.
Pages : une quarantaine.
À une époque dominée par les technologies et les industries polluantes, les hommes détruisirent ce qu’il restait de la couche d‘ozone, gage de leur vie sur Terre. Contraints de coloniser un autre monde les abritant du rayonnement solaire meurtrier, ils trouvèrent leur salut dans les profondeurs marines.
Abyssia, cité encerclée par l’étrangeté aquatique, dernier bastion de l’humanité, se heurta à un peuple doué de conscience : les Nouveaux Atlantes.
Lui, presque homme, n’aurait, dans un monde normal, jamais dû ouvrir les yeux.
Il n’en fut pas ainsi.
Elle, si humaine, promise à une vie superlative, fut hélas condamnée à errer dans les abysses.
Comment Ernestine, créatrice funeste, scientifique funambule oscillant entre devoir et moralité, scellera-t-elle son destin et celui de Grim ?
J’ai profité des précommandes pour avoir une belle dédicace de cet ouvrage illustré.
Je dois dire que j’achète très rarement ce genre de livre mais je trouvais les dessins très jolis et le trailer – voir ci-dessous – m’a convaincue !
Dès les premiers pages, le lecteur découvre, dans une ambiance steampunk, une biologiste qui va être amenée à faire quelque chose pour aider son peuple. En effet, celui-ci est en guerre avec ses voisins à cause du manque de lumière.
Cependant, cela va poser de multiples questions d’ordre moral. Ce qu’elle est créé est assez troublant, et je trouve que les illustrations reflètent bien cet univers dans lequel le doute et la tension règnent. De fait, la biologiste est amenée à se remettre en question…
Ainsi, nous ne sommes donc pas seulement face à une romance à la tonalité lyrique comme pourrait le laisser penser la couverture, c’est aussi l’histoire d’un drame. D’ailleurs, la fin de l’histoire m’a scotchée. Je ne m’y attendais pas !
Enfin, le texte et l’illustration se marient très bien ensemble. J’ai parfois passé une bonne minute à contempler l’image pour m’immerger dans ce monde marin. Néanmoins, j’ai constaté un manque d’opacité pour bien lire le texte à certains moments. En tout cas, je suis désormais le travail des éditions du Chat Noir avec grand plaisir et je vous recommande vivement de faire de même.
Phebusa
– Le Book Trailer :
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