Auteure : Jade Bérubé.
Editeur : Michel Lafon.
Date de parution : juin 2013.
Pages : 252.
Quatrième de couverture :
Emily a une seule passion : écouter de la musique et chanter à tue-tête debout sur son lit. Le faire en public ? Brrr ! Surtout devant les élèves milliardaires et snobs du pensionnat Saint-Preux (plus coincés tu meurs !), où elle fait cette année son entrée au collège. Pourtant, lorsqu’elle rencontre Jérémie Granger, star du petit écran qui fréquente le même établissement qu’elle, l’adolescente décide de se lancer avec comme nom de scène Nikki Pop. Mais qu’est-ce qui la fait vibrer, au juste ? Le strass de la célébrité ou les beaux yeux du (prétentieux) Jérémie ?
Le tome 1 de Nikki Pop : une jolie découverte et un retour en adolescence ! Je remercie les éditions Michel Lafon 🙂
J’ai passé un bon moment de détente avec ce livre. Oui, il est destiné à la jeunesse et il faut en tenir compte pour le juger, car c’est une histoire très simple, mais prenante ! Ce côté jeune est symbolisé par le personnage principal, Emily, qui entre en sixième. L’auteure retranscrit très bien le langage des jeunes adolescents et leur familiarité. On y retrouve aussi beaucoup de clichés mais c’est souvent sur cela que se fonde l’humour. Les jeunes crient (beaucoup de texte en majuscules !), se révoltent, s’adorent et se chamaillent au fil des pages dans lesquelles se glissent aussi quelques mails échangés.
Ce n’est pas un roman à suspense car le lecteur sait où l’auteure veut aller : Emily va devenir une star. Ce qui importe, ce sont les moyens, autrement dit les épreuves par lesquelles elle doit passer pour enfin oser prendre des risques. C’est d’ailleurs ses aventures qui lui permettent de se construire un nom qui sera son nom de scène : « Nikki Pop ».
Le personnage principal, provenant d’une famille aisée, perd de vue sa meilleure amie qui ne va pas au même collège qu’elle mais retrouve une amie avec qui elle partage de bons moments tout au long du récit. Cette amie, Emma, est une intello mais qui, au contraire d’Emily, est d’une famille moins riche. La différence de catégorie sociale n’est cependant pas trop exploitée contrairement à ce que je m’attendais quand j’ai commencé à lire. Et on retrouve bien entendu des histoires d’amour, avec les personnages de Jérémie et de William. J’ai d’ailleurs trouvé la fin surprenante et intéressante ! Moitié heureuse, moitié tragique, on va dire.
Le point fort de ce livre est donc son humour ! Le lecteur retrouve des références très contemporaines (Rihanna, Justin Bieber, Taylor Lautner, Robert Pattinson, Harry Potter) qui font souvent l’objet de rires. Les personnages eux-mêmes sont vraiment drôles, et c’est pour cela que l’on a du mal à décrocher une fois ce livre dans nos mains !
Ce livre est vraiment très rapide à lire car les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues. Et je n’oublie pas sa forme, très originale, qui représente un Ipod (les angles sont arrondis et il y a des boutons).
Citation :
« Elle le sait, ça lui est déjà arrivé. (Un pet). Ca lui a échappé à la projection du premier film de la saga Twilight, qu’elle a vu deux fois au cinéma avec Marie-Pierre. Elle avait mangé des tacos au dîner. Et les haricots rouges avaient effectué en catimini leur petite trajectoire vers ses intestins. Elle avait réalisé avec horreur qu’elle venait d’évacuer un pet sonore (un pet !) au beau milieu du baiser final entre Edward et Bella.
– C’est toi qui viens de faire ça ? avait chuchoté Marie-Pierre, horrifiée.
– Oui. Chut.
– C’est toi ?!!
– Oui, chut ! CHUT ! »
Phebusa
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