Titre : La Cité de l’oubli.
Date de parution : Octobre 2017.
Auteure : Sharon Cameron.
Editeur : Nathan.
Pages : 462.
L’univers et le contexte familial de l’héroïne sont installés dès le début de l’histoire qui peut paraître un peu long. Ainsi, j’ai suivi les aventures de Nadia, attachée à sa famille, et notamment à ses deux sœurs. S’en suit également le personnage de Gray qui est un soutien important pour la jeune fille ayant peu d’amis. Cependant, on voit rapidement venir une histoire d’amour qui fera lever les yeux au ciel des lecteurs aguerris… Bref, j’attendais peut-être davantage d’actions.
J’ai également apprécié me mettre à la place de Nadia qui est dans une situation délicate. Comment nouer des relations alors que l’on cache plusieurs secrets ? Ce n’est pas toujours évident, notamment avec sa sœur ainée, car elle est la seule à ne pas avoir subi le phénomène qui entraine la perte de la mémoire.
A ce propos, on retient une chose essentielle que l’on peut résumer par ce célèbre adage : « Verba volant, scripta manent » (les paroles s’envolent, les écrits restent). En effet, les citoyens doivent écrire dans leurs carnets les événements importants de la journée pour pouvoir se souvenir plus tard de ce qui leur est arrivé.
Néanmoins, même si les idées sont bonnes, La Cité de l’oubli reste un roman jeunesse qui manque parfois d’explications. Le lecteur doit deviner et comprendre certains éléments par lui-même. C’est avant tout un roman d’initiation qui permet de voir grandir une héroïne, avec des révélations un peu plus croustillantes vers la fin. Apparemment, il s’agit seulement d’un premier tome, mais l’on pourrait très bien s’arrêter là.
Phebusa
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