Titre : C’est Ainsi que cela s’est passé.
Date de parution : Novembre 2017.
Auteure : Natalia Ginzburg.
Editeur : Denoël.
Pages : 128.
Même si le suspense est maintenu grâce à un retour en arrière permettant de découvrir pourquoi l’héroïne en est arrivée là, j’ai été un peu déçue. En réalité, il n’y a pas vraiment de causes directes, c’est plutôt l’ensemble de ce qu’elle a vécu qu’il l’a amenée jusqu’à là. Ce n’est pas un roman policier qui propose un meurtre, une enquête et des énigmes à résoudre, c’est simplement une histoire de vie avec des notes d’émotions et de tragédie.
L’écriture n’est pas sans rappelée la littérature italienne à la Elena Ferrante. Cette narration à la première personne amène à découvrir la vie de l’héroïne dont le comportement nous révolte parfois car elle ne semble pas vraiment se rendre compte de son mariage sans amour, ou même s’en offusquer.
En effet, l’héroïne rencontre Alberto et se demande sans cesse si elle en est vraiment amoureuse ou non, car elle est parfois dégoûtée d’être avec cet homme plus âgé qu’elle. J’ai été intriguée par ce protagoniste dont on ne connaît pas les sentiments et l’intériorité, car on ne connait sa vie qu’à travers le regard de l’enseignante. Je me suis rapidement demandée s’il menait une double vie et quels étaient ses secrets. On ne peut qu’avoir de la compassion pour l’héroïne qui l’attend sans cesse et qui lui confie tout de sa vie contrairement à lui.
Phebusa
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