Auteur : Chris Colfer.
Editeur : Michel Lafon.
Date de parution : mai 2013.
Pages : 350.
Quatrième de couverture :
Carson Phillips est prêt à tout pour entrer dans la fac de ses rêves… et par la même occasion, laisser derrière lui une mère dépressive et une ville misérable. Même s’il lui faut, pour appuyer sa candidature, lancer seul un magasine littéraire. Malheureusement pour lui, les étudiants ne semblent guère capables d’écrire autre chose que des textos. Qu’à cela ne tienne, l’adolescent est aux aguets, et surtout il n’a plus rien à perdre. Après tout, qu’arriverait-il si le beau gosse du lycée apprenait que sa petite copine pom-pom girl couche avec le coach dans son dos ? Ou que la première de la classe n’hésite pas à envoyer des photos d’elle nue à n’importe qui sur Internet ? Pour parvenir à ses fins, Carson a une nouvelle stratégie toute trouvée : il se transforme en maître chanteur. Mais à force de jouer les corbeaux, ne risque-t-il pas de se brûler les ailes ?
Les éditions Michel Lafon ont eu la gentillesse de m’envoyer ce livre. Je ne connaissais pas l’auteur Chris Colfer, qui est aussi un jeune acteur américain (Glee), car je ne regarde pas cette série. J’ai donc appris à le connaître à travers cette histoire et je peux désormais dire que c’est un très bon auteur.
Le personnage principal, Carson Phillips, est prétentieux et fait figure de narrateur sarcastique qui aime beaucoup l’humour noir. Cela change du héros ordinaire mais c’est un personnage amusant car il va faire chanter tout le lycée pour la publication de son magazine littéraire. D’ailleurs, la composition de l’œuvre est sympathique car, en plus d’être écrit sous forme de journal, le lecteur a accès, au sein même du livre, aux articles du magazine littéraire que Carson publie.
L’auteur reprend des personnage-clichés – la pom-pom girl, le fils de riche, la star de foot, etc. – pour s’en moquer et montrer, que derrière leur masque, chacun d’entre eux a ses petits secrets et ses propres soucis. J’ai tout de suite accroché à cet univers lycéen où tout n’est souvent qu’apparence.
Ce qui en fait un roman moderne, c’est que beaucoup de références à notre société sont présentes : allant de la saga Harry Potter à Hunger Games, en passant par Marguerite Thatcher puis Justin Bieber, c’est un livre délirant !
Je reprocherai peut-être la fin de l’intrigue trop prévisible (et trop brutale ?) à mon goût mais bon, personne n’a dit que c’était un roman à suspense. C’est une histoire simple empreinte d’humour, autrement dit un récit idéal pour un bon moment de détente.
L’adaptation cinématographique sort le 19 juin 2013. Voici la bande-annonce :
Citation :
– C’est quelque chose que j’ai écrit il y a longtemps.
Elle finit par trouver ce qu’elle cherchait et me passa un exemplaire de Hunger Games. Ouais, vous avez bien lu.
– C’est un livre publié, Malerie. Tu ne l’as pas écrit. C’est Suzanne Collins qui l’a fait. C’est même marqué sur la couverture.
– C’est ce qu’ils veulent te faire croire, dit Malerie. Pendant les JO d’été en 2004, je suis allée sur un site Web et j’ai écrit un commentaire. J’ai dit que ces Jeux seraient vachement plus cool si les athlètes ne voulaient pas être là et s’entretuer.
– Bon…
– C’est quelque chose que j’ai écrit il y a longtemps.
C’était un peu inquiétant pour des tas de raisons.
– Et puis après, quelqu’un a laissé un commentaire pour dire qu’il était d’accord avec moi, continua Malerie. La personne a dit : « Je suis entièrement d’accord », et cette personne a signé « S. Collins ».
Phebusa
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