Titre : La Nuit des temps.
Date de parution : 1968 / réédité récemment.
Auteur : Barjavel.
Editeurs : Presses de la Cité / Pocket.
Pages : environ 400 (selon les éditions).
J’ai été intriguée dès le premier chapitre où nous sommes dans la tête d’un personnage qui parle d’une femme dont on ne connait pas encore l’identité. Même si cette narration à la première personne reste mystérieuse, elle nous apprend quand même que quelque chose s’est mal passé dans le passé de ce personnage.
On peut mettre un peu de temps à rentrer dans l’histoire car dans les cinquante premières pages, on est davantage dans un documentaire que dans une romance. En effet, nous suivons une expédition scientifique qui a détecté quelque chose sous la glace. Cela permet de présenter le décor glacial mais aussi les personnages secondaires, dont Simon que j’ai trouvé assez touchant sur l’ensemble de l’histoire.
Ensuite, la tension monte car la découverte phénoménale est sur le point d’avoir lieu. Les personnages et le lecteur sont tous deux spectateurs d’un événement assez incroyable : deux personnes se trouvent là depuis des centaines de milliers d’années. Alors un choix cornélien va s’imposer aux scientifiques dont les nations ont des divergences d’opinion, notamment sur l’égalité de l’homme et de la femme.
A ce propos, Barjavel suscite sans cesse la réflexion chez le lecteur. Dans la suite de l’histoire, il y aura un parti-pris sur la guerre entre ces nations et l’utilisation potentielle de la bombe nucléaire. Mais le plus intéressant est à venir : il s’agit de la seconde histoire qui se développe dans la deuxième moitié du roman. J’ai adoré m’immerger dans un univers totalement inconnu et dont la technologie est beaucoup plus avancée que la nôtre.
A côté de cela, on perçoit l’attachement de Simon pour l’un des personnages qu’il souhaite protéger. Cette partie de l’histoire est plus poétique que le début car on rencontre deux protagonistes dont la magnifique histoire d’amour ne peut que nous toucher. J’ai aussi apprécié l’aspect de fantasy et de dystopie qui est développé par la guerre des peuples. La fin m’a beaucoup émue mais je ne peux en dire davantage !
Phebusa
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