Ceci est le tome 2 de la saga « La Petite Marchande de rêves » (voir tome 1 ici).
Auteur : Maxence Fermine.
Editeur : Michel Lafon.
Date de parution : mai 2013.
Pages : 169.
Quatrième de couverture :
Malo, après être revenu du Royaume des Ombres, passe les vacances de la Toussaint à Edimbourg avec ses parents. Tandis que son père assiste au Congrès des porteurs de cravates, sa mère souhaite avant tout faire les magasins. Malo se retrouve donc seul, bien décidé à profiter des attractions de la fête foraine voisine. Dans cet univers féérique, il rencontre deux nains au langage mystérieux. Intrigué, il entreprend de les suivre dans le labyrinthe du Palais des Glaces, qui se révèle être une nouvelle entrée vers le Royaume des Ombres.
En franchissant la porte de ce nouveau monde, Malo découvre le manoir de Darkhouse, un soir d’orage. Là vit Sir Luke, un personnage maléfique en mal d’enfants. Donnant vie aux jouets, Sir Luke les garde pour se divertir et briser sa solitude. Peu décidé à laisser partir Malo, qu’il prend pour un automate, il l’enferme en compagnie d’une poupée de porcelaine. Le jeune garçon et la poupée parviendront-ils à échapper aux mains de Sir Luke et à retrouver Lili, la petite marchande de rêves, seule capable de les ramener dans le monde réel ?
Grâce à Michel Lafon, j’ai découvert une autre histoire pleine de magie.
Le récit respecte le même schéma que le tome 1, avec la découverte d’une autre partie du Royaume des Ombres : le manoir de Darkhouse. J’ai apprécié revoir des personnages du tome précédent car cela permet de les voir évoluer. D’ailleurs, l’originalité des personnages est sans aucun doute le point fort de ce roman : mes préférés sont les deux nains bavards et comiques qui utilisent le même langage particulier que le magicien Septimus (voir la chronique sur le tome 1 pour en savoir plus).
Par contre, je m’attendais à en savoir un peu plus de cette « poupée de porcelaine » qui est le titre même du roman et que l’on ne rencontre qu’à la moitié de l’histoire ; je suis donc restée sur ma faim. Cela s’explique sans doute par le fait qu’il n’y ait qu’1/3 du roman qui se déroule dans le manoir. Par conséquent, le côté « jouets vivants » n’a pas été assez exploité à mon goût (peut-être l’auteur a-t-il eu peur de trop rappeler Toy Story…)
Heureusement, les aventures de notre cher Malo sont toujours aussi riches et prenantes (par exemple, les chapitres nommés « Le Musée des horreurs » et « Le Jardin des Quatre Saisons »). J’ai fait une bonne promenade tout au long de cette histoire. De plus, la citation « Lorsqu’on disparaît pour la première fois, on fait un rêve. La deuxième fois, on ne rêve plus. La troisième fois, on ne vit plus que dans les rêves des gens qu’on a connus » a bien été reprise puisque l’on comprend que chaque étape correspond à un tome (Maxence Fermine écrit une trilogie) et je trouve cela très intéressant.
C’est donc un conte tout aussi agréable que La Petite Marchande de rêves mais la multitude des idées a peut-être manqué à l’approfondissement de certaines. Après, le lecteur a tout de même l’occasion de découvrir un autre endroit du Royaume, donc cela rattrape le coup. Et puis cela dépend aussi des attentes de chacun : j’ai surtout accroché au précédent tome car j’adore les histoires qui traitent du thème du rêve. Et n’oublions pas que La Poupée de Porcelaine est dédiée à un public de 9 – 12 ans. Je suis sûre que cette histoire les enchantera… dans tous les sens du terme !
Phebusa
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