Date de parution : 22 janvier 2015.
Auteur : Amy Harmon.
Editeur : Robert Laffont collection R.
Pages : 437.
Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l’on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu’il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu’à ce qu’il cesse de l’être… Nos faces cachées est l’histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L’histoire d’amour d’une jeune fille pour un garçon brisé, d’un guerrier pour une fille ordinaire. L’histoire d’une amitié profonde, d’un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu’il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous…
C’est un livre qui fait déjà beaucoup parler de lui ! Alors, je n’ai pas pu résister à la tentation de le lire en VO. Lorsque j’ai refermé ce livre, je ne savais pas trop quoi en penser car c’est le genre de livres qui vous laisse méditer durant un long moment. Et en fin de compte, je peux vous dire que c’est une très bonne lecture ! Alors oui, la première chose à laquelle on pense en lisant le résumé, c’est que c’est une histoire d’amour entre deux êtres anéantis. Leur relation est tout simplement merveilleuse ! Mais ce n’est pas seulement une romance.
C’est l’histoire de trois héros : Ambrose, Fern et Bailey. Ambrose, c’est le beau garçon, une sorte de Dieu immortel comme le rappelle son prénom (l’ambroisie : ressource divine qui rend immortel) qui va survivre à la guerre. Fern, c’est le genre de filles qui est toujours restée en retrait car elle n’était pas très jolie quand elle était jeune. Mais c’est une jeune fille qui a beaucoup de talent et qui écrit à ses heures perdues. Quant à Bailey, c’est sans doute le personnage le plus touchant de l’histoire. C’est un garçon handicapé qui a pris goût en la vie et qui a souvent des réflexions intéressantes.
Tout commence avec l’introduction des personnages : Fern, amoureuse d’Ambrose, accepte d’écrire les lettres d’amour de sa meilleure amie qui sort avec Ambrose. C’est un peu triste rien que d’y penser, mais cela lui permet d’avoir une sorte de contact avec lui. Ambrose, lui, est décrit comme le grand sportif du lycée. Je dois vous avouer que j’ai trouvé le premier tiers du roman assez long : il y a trop de personnages d’un seul coup et l’alternance entre le présent et le passé ne contribuent pas au rythme du récit.
Heureusement, la suite s’avère bien meilleure. Suite aux attentats du 11 septembre, Ambrose décide de rejoindre l’armée. C’est une décision héroïque et un personnage admirable, mais j’ai moins apprécié la façon dont il convainc ses amis de le rejoindre car j’ai trouvé la scène un peu ratée et superficielle. Néanmoins, le thème de l’élan patriotique est bien traité. Après cela, bien entendu, il revient et là va prendre place la romance…
Si l’auteure a décidé de parler de ces attentats, c’est parce qu’ils ont marqué non seulement l’Histoire des Etats-Unis mais aussi la littérature américaine du XXIe siècle. En effet, ce roman parle beaucoup du thème chrétien, et donc de Dieu, car après ce terrible événement, les américains ne pouvaient que se tourner vers Dieu. Donc, les nombreuses citations de Shakespeare présentes dans le livre ne se réduisent pas à un contexte romantique. C’est un roman bien plus profond que cela et qui mérite que vous le lisiez, même si les nombreuses tragédies de ce roman ne manqueront pas de vous serrer le cœur.
Phebusa
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