Date de parution : 2 janvier 2014.
Auteure : Katja Millay.
Editeur : Fleuve Noir Territoires.
Pages : 504.
Je m’appelle Nastya.
Voilà 452 jours que je ne parle plus.
A personne.
Depuis que quelqu’un m’a volé ma vie
et ma seule passion.
Dans mon nouveau lycée, personne ne sait
qui je suis et tout le monde me fuit.
Sauf Josh Bennett.
Il est toujours seul, comme moi.
Un jour, il me parle.
Et ma vie change.
Encore une fois.
Quand j’ai pris ce livre, j’avais envie de lire une jolie histoire, et c’est chose faite. Ce n’est pas un coup de cœur mais je conseille vivement cette lecture. Tout d’abord, je vous recommande de ne pas en lire trop sur les personnages, que ce soit dans certains synopsis ou certains avis, car je trouve que cela enlèverait de la magie au livre. C’est une histoire qui se découvre pas à pas, alors si vous arrivez d’emblée à grandes enjambées, vous allez sans doute y perdre.
J’ai tourné les pages très rapidement, et pourtant, avec le recul, je me dis aussi que c’est une lecture qui peut paraître longue car on en est plus ou moins à la même étape entre la page 0 et 300 : la narration est une alternance entre une fille étrange, habillée comme une prostituée, et un mec qui a un passé tragique ; tous deux se parlant peu.
Tout compte fait, je pense qu’il faut se plonger dans ce livre avec un état d’esprit particulier, sans quoi une partie nous échapperait. En effet, la magie ne tourne pas autour de l’intrigue – qui n’a rien d’époustouflant à mes yeux – mais autour des personnages et de leurs interactions. Je n’ai pas réussi à décrocher de ce livre, ayant envie de retrouver Josh, Nastya, et même Drew qui a aussi son importance dans l’histoire. C’est avec regret que je l’ai refermé et que je les ai quittés. Donc, ce qui compte dans ce récit, ce sont les sentiments, les réflexions, et tout simplement la Vie.
En effet, ce livre met en scène une histoire d’amour atypique entre Nastya, qui habite chez sa tante et commence son année dans un nouveau lycée, et Josh Bennett, jeune homme mystérieux qui apparaît d’abord comme quelqu’un de marginal. Ce sont des épisodes de la vie qui vont les réunir de temps à autre, de petites phrases qui peuvent signifier plus de choses qu’on ne le pense. C’est là, je crois, l’essence même de cette histoire. D’ailleurs, la fin est magnifique et la dernière phrase signifie beaucoup de choses.
Alors oui, c’est un roman qui requiert la patience du lecteur qui ne sait pas tout sur les personnages dès le début de l’histoire : le passé écorché de Nastya et de Josh est révélé au fur et à mesure. C’est étrange de ne pas tout de suite comprendre de quoi parle le personnage, mais c’est aussi intéressant et cela pousse à continuer sa lecture.
Malgré cette impression « d’étrange », ce qui m’a poussée à continuer ma lecture, c’est l’originalité de l’écriture. Premièrement, elle est authentique, elle décrit avec justesse les sentiments et sait emporter son lecteur dans l’histoire. Deuxièmement, et c’est sans doute ce qui me paraît le plus intéressant : étant donné que Nastya ne parle pas, cela permet au lecteur de connaître ses pensées tandis que les personnages se posent des questions sur elle. On entend tous ses dires intérieurs, contrairement aux autres personnages qui spéculent sur elle, se demandant pourquoi elle ne parle pas et qui elle est vraiment. On se sent très proche de l’héroïne grâce à cela, d’autant plus que la narration est à la première personne et au présent.
Phebusa
– La couverture VO.
– Le book trailer.
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