Auteure : Caroline Vermalle.
Editeur : Hachette Black Moon.
Date de parution : mai 2013.
Pages : 64 pages.
Quatrième de couverture :
Un déménageur a deux semaines pour redonner le goût de la vie à sa fille suicidaire. Il faudra pour cela qu’il redécouvre ce qui compte dans sa propre vie… Suivie de la nouvelle « Dernier Tour » où un vieux monsieur, propriétaire d’un manège pour enfants dans une banlieue oubliée, reçoit un soir de pluie une visite improbable.
Les éditions Hachette Black Moon propose désormais de découvrir des nouvelles inédites ou issues de recueils déjà parus. Ainsi, les deux nouvelles de ce recueil, nommées La Fille du déménageur et Le Dernier tour, sont issues du recueil Nouvelles contemporaines. Ce sont deux textes émouvants qui abordent la relation entre un père et son enfant, un lien magique.
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le titre de la première nouvelle, il est plus question du père que de sa fille. C’est lui qui se construit en tant que père. En effet, en tant que déménageur, Vincent emménage et déménage des vies entières, mais ici, c’est de sa propre vie et de celle de sa fille dont il est question. On suit ce père maladroit tout au long d’une quarantaine de pages, dans lesquelles il réfléchit à des idées qui pourraient plaire à sa fille, afin de lui faire reprendre goût à la vie. C’est une nouvelle émouvante qui aborde les sentiments d’impuissance et de volonté. Cependant, je regrette certaines longueurs qui ont tendance à nous éloigner du personnage de Vincent, dont on aimerait en savoir plus.
La seconde nouvelle, bien que très courte, est touchante grâce à son flot d’émotions. C’est ma nouvelle préférée, grâce à la petite touche fantastique qui parcourt ce récit, à la fois beau et triste.
Finalement, Caroline Vermalle a une plume qui ne laisse pas indifférent. C’est une écriture à la fois songeuse et nostalgique, qui nous emmène dans deux mondes enivrants : l’un se concentre sur la nécessité de profiter du présent (Carpe Diem !), l’autre nous renvoie dans un passé empli de doux souvenirs…
Phebusa
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