Editeur : Seconde Chance.
Date de parution : mai 2013.
Pages : 190 pages.
Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte !Mais c’est quoi Un monde idéal ? C’est une collection de livres reposant sur un concept tout simple qui a fait le succès du site Internet www.jheska.fr : des textes courts et percutants relatant des histoires basées sur des « et si » ?
Ce recueil évoque 100 fins du monde, à la fois tragiques, loufoques et délirantes.
La fin du monde est un thème post-apocalyptique et dramatique. L’auteur se l’approprie avec une dimension cynique et une richesse imaginative au service d’un univers à part où se mêlent diverses références culturelles. Il est évident que l’auteur s’est amusé à écrire tous ces petits textes. Il touche vraiment à une grande variété de sujets.
Cependant, beaucoup d’histoires se ressemblent trop et ne m’ont point convaincue. De plus, certaines fins du monde sont si décalées qu’elles ne sont pas plausibles. Heureusement, d’autres font réfléchir.
En résumé, ces nouvelles sont « marrantes » mais n’apportent pas grand-chose. C’est même parfois difficile de voir où l’auteur veut en venir, certaines chutes n’étant pas très claires. Je n’ai pas compris certains textes, des références m’ont peut-être échappé. Et finalement, les chutes ne sont pas si surprenantes que cela puisque l’on sait dès le début qu’il y a 90% de chance que tout le monde meurt puisque ce sont des nouvelles sur la fin du monde.
D’autres sont osées et dotées d’un humour noir qui risque de ne pas plaire à tout le monde, notamment « Un monde idéal où le débarquement n’a pas eu lieu en Normandie ». Je me suis parfois demandé si l’auteur utilisait l’ironie ou s’il était vraiment sérieux.
Encore une fois, je suis déçue par le format « nouvelle ». C’est toujours trop court et pas assez creusé, malgré quelques idées bien trouvées. J’en retiens un divertissement sympathique qui sera malheureusement vite oublié. Je retiendrai seulement la nouvelle nommée « Un monde idéal où des créatures fourbes et sanguinaires menacent l’humanité », qui m’a bien fait rire.
A lire si vous aimez les nouvelles et si vous avez peu de temps, puisque toutes les nouvelles font seulement 1 à 3 pages. Je pense qu’il aurait été préférable d’écrire moins de nouvelles – car 100, ça fait beaucoup – afin d’en développer plus.
Phebusa
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