Auteure : L. J. Smith.
Editeur : Michel Lafon poche.
Date de parution : juin 2011.
Pages : 282.
Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, plein d’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afin d’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pour son amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ils se souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur, l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « le Jeu », une expérience unique…
Alors qu’elle construit le plateau avec ses camarades, Jenny en comprend, trop tard, les véritables règles. Ils vont devoir franchir une par une les pièces d’une demeure maléfique, affrontant au cours de ce voyage infernal leurs pires cauchemars. S’ils n’y parviennent pas avant l’aube, ils resteront emprisonnés dans la maison pour toujours.
Rester maître du jeu ou perdre la vie…
La couverture est sublime ! Et je ne parle pas de l’intrigue, dont l’originalité m’a beaucoup plu, qui m’a rappelée la série télévision nommée Jumanji dans laquelle des personnages sont emportés à l’intérieur du jeu, dans la jungle précisément. Dans Un Jeu interdit, les personnages avancent dans le jeu, chacun étant confronté à son pire cauchemar. Cette intrigue tient le lecteur en haleine malgré les quelques défauts que présente ce tome.
Il y a peu de temps mort car on se demande à chaque cauchemar si le personnage va survivre ou non. Les scènes sont angoissantes et recherchées, surtout pour la peur de Jenny qui dévoile une partie de son passé.
Le style de l’auteur est très simple, peut-être trop simple car l’histoire est globalement survolée : le lecteur passe d’un cauchemar à l’autre tout au long du récit. Et bien qu’il y ait une suite, le jeu ne dure le temps que d’un tome.
Il est difficile de s’accrocher aux personnages, car L. J. Smith a misé tout sur l’originalité de cette histoire. Jenny, l’héroïne, se forge un caractère qui lui permet de mûrir au fil des étapes. Julian, le méchant de l’histoire, est lui aussi un personnage intéressant, tout d’abord parce qu’il est mystérieux, mais aussi parce qu’il a des faiblesses. Les autres personnages secondaires sont nombreux et peu approfondis, je n’ai retenu que quelques noms par-ci par-là. Au final, une narration à la première personne (attribuée alors à Jenny) aurait été appréciée.
Bien que j’aie eu parfois l’impression de tourner en rond, j’ai aussi passé un moment agréable, notamment grâce à l’intrigue captivante que L. J. Smith a mis en place ! C’est une lecture légère et simple que je recommande pour l’été. Mais c’est avant tout un livre de littérature jeunesse prometteur.
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