Auteure : Maureen Johnson.
Editeur : Michel Lafon.
Date de parution : mai 2012.
Pages : 432.
Quatrième de couverture :
A Londres, un assassin hante les rues, réveillant la légende de Jack l’Éventreur. Malgré l’omniprésence des caméras, le tueur est indétectable.
Aurora, arrivée depuis peu sur son campus, se rend compte qu’elle est la seule capable d’apercevoir son ombre.
Accompagnée d’un mystérieux jeune homme, elle plonge au plus profond des brumes de la cité pour arrêter le meurtrier avant qu’il ne récidive. A moins que son don ne fasse d’elle la prochaine victime….
Une lecture agréable – grâce à un univers captivant – qui manque cependant de rythme et qui accumule les longueurs ! J’ai même été contrainte de passer les descriptions, une fois arrivée à la moitié du livre, car cela faisait déjà une semaine que j’étais sur ce premier tome.
Je remercie les éditions Michel Lafon pour ce partenariat. La couverture et le résumé m’ont tout de suite plu et j’ai pensé – à tort – qu’il s’agissait d’un thriller fantastique. En effet, la légende de Jack l’Eventreur est bien exploitée mais le fameux « tueur indétectable » a plutôt tendance à se montrer à l’héroïne et à la hanter qu’à se cacher. Je pensais qu’on allait un peu plus le chercher que cela.
C’est un thème étonnant qui est abordé dans la littérature jeunesse mais qui sait créer une atmosphère oppressante et un univers empli de fantômes. J’ai apprécié cette originalité et cette ambiance, mais les descriptions, qui m’ont donné des détails intéressants sur la ville de Londres pour m’y introduire, m’ont aussi m’assommée à d’autres moments !
Le personnage principal, Aurora, est une américaine dépassée par les habitudes et les traditions anglaises. Les comparaisons entre ces deux pays sont intéressantes et les anecdotes qu’elle raconte, plutôt marrantes. Cependant, au-delà du courage de cette jeune fille qui est confrontée à un meurtrier invisible, je n’ai pas réussi à m’accrocher à elle. Je pense que ce personnage manque de profondeur.
Un autre détail m’a dérangée : certains personnages secondaires – en plus d’être à la limite plus plaisants et plus creusés qu’Aurora – sont là pour décorer. Jazza, la jeune fille avec laquelle Aurora partage sa chambre à l’internat, se trouve expulsée du récit à la moitié du tome, alors qu’elles nouaient une relation intéressante. Il en est de même pour un autre personnage avec lequel Aurora lie une relation amoureuse.
Alors que la première partie du tome se cramponne à l’univers du campus et à la peur des habitants, la deuxième partie emporte Aurora à l’extérieur de son établissement et aux mains d’autres personnages secondaires. Cela m’a moins plu, j’ai trouvé l’histoire moins magique à partir de là.
J’ai tout de même apprécié l’univers créé par Maureen Johnson, même si je pense que l’on peut aller plus loin sur le thème des fantômes, et j’ai aussi été surprise à de nombreux moments par l’intrigue et les rebondissements proposés.
Phebusa
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