Titre : 1Q84 – Livre 1.
Date de parution : 2011.
Auteur : Haruki Murakami.
Editeur : Belfond.
Pages : 533.
C’est l’histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu’ils avaient dix ans. A l’époque, les autres enfants se moquaient d’Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l’appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l’a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d’un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.
En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d’une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d’événements, de dates en rapport avec l’Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille qui a échappé à la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?
J’étais impatiente de découvrir le style d’Haruki Murakami dont j’ai souvent entendu parler sur la blogosphère. Malheureusement, l’expérience ne s’est pas avérée fructueuse avec moi puisqu’après un début accrocheur, je me suis lassée des longueurs et des personnages étranges avant d’abandonner ce roman.
L’histoire se déroule au Japon en 1984 où l’on suit les récits de deux personnages. L’un est une tueuse professionnelle, l’autre est un génie des maths et apprenti-écrivain. Ces deux jeunes gens sont destinés à se retrouver tôt ou tard. J’ai l’habitude de ce genre de trame qui alterne deux points de vue et très souvent, j’accroche davantage à l’un qu’à l’autre. En l’occurrence, j’ai plutôt bien apprécié l’écrivain car il nous fait découvrir un projet original avec son éditeur. Pour Aomamé, je me souviens de son premier meurtre peu original, et la suite m’a déjà échappé.
Au fur et à mesure de ma lecture, j’ai trouvé que l’histoire avançait à deux à l’heure et que je n’avais pas grand-chose à me mettre sous la dent. Un peu de croustillant, de suspense ou de frisson, s’il vous plaît ? Nada. A un moment, un passage raconte la vie d’un membre de la famille de l’un des personnages. Je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir et j’ai donc bâillé aux corneilles. Ces passages a priori inutiles m’ont laissé indifférente.
De plus, à part l’écrivain, je ne me suis pas attachée aux personnages très bizarres et inquiétants (une fille pas très loquace qui fait la sainte nitouche, un chien qui explose, …). Il faut sans doute avoir un esprit contemplatif pour apprécier certains éléments de l’histoire. Personnellement, je n’étais pas d’humeur à fumer quelque chose ce jour-là pour essayer de comprendre.
Phebusa
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