Date de parution : 27 août 2015.
Auteure : Yves Grevet.
Editeur : Nathan et Syros.
Pages : 360.
Cela fait 10 jours que le virus U4 accomplit ses ravages. Plus de 90% de la population mondiale est décimée. les seuls survivants sont des adolescents. L’électricité et l’eau potable commencent à manquer, tous les réseaux de communication s’éteignent. Dans ce monde dévasté, Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane se rendent, sans se connaître, à un même rendez-vous. Parviendront-ils à survivre, et pourront-ils changer le cours des choses ?
Koridwen a survécu à tous les habitants de son hameau de Bretagne. Avec l’aide d’Yffig, elle les a inhumés les uns après les autres, puis le vieil homme est lui aussi décédé. Le jour de ses 15 ans, suivant les dernières volontés de sa mère, la jeune fille ouvre une enveloppe laissée par sa grand-mère. Dans ce courrier, il est question d’un long voyage et de mondes parallèles.
Tout d’abord, je remercie les éditions Nathan qui m’ont permis de découvrir ce roman qui promet de parler de lui à la rentrée littéraire. De fait, il est issu d’un concept original puisqu’il fait partie d’une saga de quatre romans écrits par quatre auteurs différents. Je précise que certains étant publiés chez Nathan et d’autres chez Syros, les deux maisons d’édition se sont associées pour publier U4. Et cerise sur le gâteau : le lecteur peut commencer par celui qu’il veut ! Voilà de quoi avoir un univers bien développé…
Le titre du livre, U4, fait référence au virus qui a décimé la population mondiale. Parmi les survivants – qui sont en général des adolescents – il y a la bretonne Koridwen dont on prend plaisir à découvrir les coutumes. Les trois autres personnages des romans compagnons, Jules, Stéphane et Yannis, sont tous issus de régions différentes. La jeune fille sera sans doute amenée à les croiser à un moment clef de l’intrigue puisqu’ils ont pour but de rejoindre un point de rendez-vous fixé à Paris.
J’ai apprécié suivre Koridwen qui, en partant à l’aventure, risque sa vie. C’est une jeune fille débrouillarde et sachant se servir d’une arme qu’elle n’hésite pas à utiliser. Elle est aussi attachante et s’accroche aux seuls repères qu’elle possède encore de son ancienne vie. Par exemple, elle ne laisse pas tomber son cousin qui semble être autiste. Il pourrait tout aussi bien lui mettre des bâtons dans les roues que s’avérer aussi débrouillard qu’elle.
Durant son périple, elle rencontre différents personnages dont certains provoquent la méfiance. D’autres, au contraire, seront enclin à lui fournir une aide précieuse. On retrouve là le schéma classique de l’accomplissement d’une quête avec des adjuvants et des opposants…
Néanmoins, ce roman a quelque chose de particulier qui fait qu’on a du mal à le lâcher. L’ambiance oppressante m’a rappelé Chroniques de la fin du monde, un univers où il n’y a ni moyens de communication ni vivres. Et le plus étonnant dans U4, c’est que le début de cette aventure repose sur un message issu du jeu WOT (Warriors of Times) qui introduit la notion de mondes parallèles…
Même si la fin un peu abrupte m’a laissée sur ma faim, j’ai hâte de compléter l’histoire grâce aux trois autres tomes. J’espère ne pas avoir l’impression de lire la même chose de quatre points de vue différents mais sur ce propos, les avis sont plutôt encourageants !
Phebusa
– La bande-annonce de la saga :
[poll id=’199′]
Laisser un commentaire