En ce début d’année, j’avais envie de reprendre un bon rythme de lecture en commençant par un récit de vie et par le roman d’une auteure dont j’avais déjà apprécié le style d’écriture avec Juste avant le bonheur. Ce livre m’a permis de découvrir des portraits féminins intéressants puisque le lecteur y fait la rencontre d’une institutrice et d’une jeune fille déscolarisée. A ce propos, il est évident qu’en tant que professeur, je me suis sentie concernée par le domaine de l’éducation.

J’ai apprécié découvrir Valentine et Eric, un personnage blessé dont on connait petit à petit le passé. Comme souvent dans ce genre de roman, il n’y a pas un suspense haletant ou d’énormes renversements de situation. Ce sont les émotions qui priment. Néanmoins, si les événements sont assez simples et l’écriture très fluide, ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains car y sont narrées plusieurs scènes sensuelles.

Cependant, même si je ressors avec un ressenti globalement positif de cette lecture, je n’ai pas été autant bouleversée que je ne le souhaitais. Certains événements sont peu crédibles – un peu « faciles » dirons-nous quand il s’agit de se débarrasser d’un personnage. J’aurais aimé plus d’originalité sur ce point. L’histoire m’a détendue mais cela s’arrête là. Je n’ai pas ressenti un flot d’émotions !

La fin de l’histoire est attendue et convenable. J’ai appris qu’il existe une suite, De Tes Nouvelles, mais je ne la lirai pas car ce récit se suffit à lui-même. Je n’en ressens ni le besoin ni l’envie, d’autant plus que les premiers avis m’ont permis de comprendre qu’il y aurait une sorte de triangle amoureux, ce que je fuis littéralement depuis quelques années.