Phebusa

Je suis une Sims, affiliée à Serpentard, et je partage mes chroniques littéraires par ici.
Entre deux biberons et des corrections de copies, je vous embarque dans mon univers littéraire, avec un petit faible pour tout ce qui est SFFF !

La Cité de l’oubli

Titre : La Cité de l’oubli.

Date de parution : Octobre 2017.

Auteure : Sharon Cameron.

Editeur : Nathan.

Pages : 462.

Tous les douze ans, les habitants de Canaan subissent l’Oubli, un mystérieux phénomène qui efface leur mémoire. Pas celle de Nadia. Elle seule n’a pas oublié. Elle seule se souvient que se père a profité de ce bouleversement pour l’abandonner… Le nouvel Oubli approche. Nadia doit percer le secret de cette fatalité avant que sa famille ne vole à nouveau en éclats. Avant que la ville ne sombre encore une fois dans le chaos.
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Une lecture mitigée
Tout d’abord, je remercie les éditions Nathan pour cette découverte dystopique qui possède une couverture attrayante. L’idée de base est originale car on se demande comment et pourquoi l’Oubli frappe cette ville, entourée de murailles, tous les douze ans. C’est un monde intrigant dont on découvre les subtilités dans les premiers chapitres dont la lecture n’est pas très fluide.

L’univers et le contexte familial de l’héroïne sont installés dès le début de l’histoire qui peut paraître un peu long. Ainsi, j’ai suivi les aventures de Nadia, attachée à sa famille, et notamment à ses deux sœurs. S’en suit également le personnage de Gray qui est un soutien important pour la jeune fille ayant peu d’amis. Cependant, on voit rapidement venir une histoire d’amour qui fera lever les yeux au ciel des lecteurs aguerris… Bref, j’attendais peut-être davantage d’actions.

J’ai également apprécié me mettre à la place de Nadia qui est dans une situation délicate. Comment nouer des relations alors que l’on cache plusieurs secrets ? Ce n’est pas toujours évident, notamment avec sa sœur ainée, car elle est la seule à ne pas avoir subi le phénomène qui entraine la perte de la mémoire.

A ce propos, on retient une chose essentielle que l’on peut résumer par ce célèbre adage : « Verba volant, scripta manent » (les paroles s’envolent, les écrits restent). En effet, les citoyens doivent écrire dans leurs carnets les événements importants de la journée pour pouvoir se souvenir plus tard de ce qui leur est arrivé.

Néanmoins, même si les idées sont bonnes, La Cité de l’oubli reste un roman jeunesse qui manque parfois d’explications. Le lecteur doit deviner et comprendre certains éléments par lui-même. C’est avant tout un roman d’initiation qui permet de voir grandir une héroïne, avec des révélations un peu plus croustillantes vers la fin. Apparemment, il s’agit seulement d’un premier tome, mais l’on pourrait très bien s’arrêter là.

En bref, j’ai apprécié cette dystopie jeunesse qui nous pousse à tourner rapidement les pages pour en savoir plus. Cependant, cette lecture se contente de reprendre les codes du genre, sans grande originalité.

Phebusa


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